octobre 2009

Debout pour le français à l’école, au cégep et à l’université

L’éducation joue un rôle primordial dans la transmission d’une langue et d’une culture. C’est un facteur essentiel à l’intégration des nouveaux arrivants. En s’attaquant aux mesures scolaires de la Loi 101, la Cour suprême porte atteinte à l’avenir du français au Québec.

Il faut appliquer la Loi 101 aux écoles privées non subventionnées, aux cégeps et mettre fin au sur-financement des universités anglophones.
Visionnez le vidéo de la grande assemblée publique pour l’enseignement supérieur en français :
Debout pour le français au cegep et à l’université 1 : http://www.tagtele.com/profil/Balzac/?v=45706&vc=&vp=1
Debout pour le français au cegep et à l’université 2 : http://www.tagtele.com/profil/Balzac/?v=45707&vc=&vp=1

Invalidation de la loi 104 – Le mouvement souverainiste en colère

Article de Sarah-Maude Lefebvre paru dans le 24 heures, édition du vendredi 23 octobre 2009.

Outrés de l’invalidation de la loi 104 par la Cour suprême du Canada, des groupes souverainistes ont dénoncé haut et fort, jeudi, ce jugement « inacceptable » qui serait un « manque de total de respect envers les Québécois ».

En point de presse, Mario Beaulieu, président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, avait peine à retenir sa colère et n’a pas mâché ses mots envers cette « décision inacceptable ».

La Cour suprême tranche – Québec renvoyé à sa table à dessin

Article d’Hélène Buzzetti, avec la collaboration de Robert Dutrisac, paru dans Le Devoir, édition du vendredi 23 octobre 2009.

Les écoliers allophones pourront «s’acheter» le droit d’étudier en anglais

Québec pourrait décider de réécrire la loi 101 pour qu’elle s’applique à toutes les écoles, y compris aux écoles privées non subventionnées, comme le réclame la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB). «Nous allons analyser toutes les hypothèses», a répondu la ministre responsable de la Charte de la langue française, Christine St-Pierre. Elle dit avoir commandé un avis juridique à cet effet. Elle s’est dite «déçue et choquée» du jugement.

La loi 104 et les effectifs de l’école française

À la fin de 2004, on pouvait observer qu’au Québec, depuis treize ans, l’école française cédait lentement du terrain à l’anglaise. En 1991-92, le primaire français rassemblait 90,54 % des élèves, un record historique. Puis, sa part s’est effritée à chaque année, atteignant 88,49 % en 2004-05. Inversement, le primaire anglais passait de 9,46 % à 11,51 % des élèves. Le glissement annuel paraît insignifiant. Ce qui compte, c’est la tendance. Elle ne cessait de favoriser l’anglais, jusqu’en 2004-05.

104école

Une tendance qui s’estompe puis disparaît après l’adoption de la loi 104

La SSJB propose l’application de la Loi 101 aux écoles privées non subventionnées

Montréal, le 22 octobre 2009.
Par la voix de son président général, Mario Beaulieu, la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal a réagi au jugement rendu ce matin par la Cour suprême du Canada. « Il est inacceptable que l’avenir du français au Québec soit à la merci d’institutions fédérales contrôlées par le Canada anglais, comme la Cour suprême. Partout au monde, on reconnaît que l’éducation est l’outil d’intégration par excellence. Dans la plupart des États, on finance les écoles publiques exclusivement dans la langue de la majorité. De plus, ces attaques contre la Charte de la langue française proviennent de Brent Tyler et de son défunt groupe Alliance Québec, qui était financé à 90% par le gouvernement fédéral, comme c’est le cas actuellement du nouveau groupe Québec Community Network Group. Ce jugement démontre qu’il est impossible d’assurer l’avenir du français au Québec dans le cadre fédéral », dénonce Mario Beaulieu.

Cour suprême et accès à l’école anglaise au Québec – L’école-passerelle ranimera-t-elle le débat linguistique?

Article d’Hélène Buzzetti paru dans Le Devoir du 22 octobre 2009.

« Lorsque la loi 101 avait été élaborée, il avait été décidé qu’elle ne s’appliquerait pas aux écoles privées non subventionnées, par souci de respect des droits individuels, rappelle le président de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB), Mario Beaulieu. Si la Cour suprême invalide les dispositions, oui, nous proposerons que la loi 101 soit modifiée pour s’appliquer aussi aux écoles privées. »

Entre 1997 et 2002, Québec estime que 4000 enfants ont exploité cette faille, rendant aussi admissibles à l’école anglaise leurs frères et soeurs ainsi que leurs descendants. La SSJB a calculé que la part des effectifs scolaires se retrouvant dans le secteur anglophone était passée de 9,46 % à 11,52 % de 1991 à 2006.

La décision de la Cour Suprême est qualifiée « d’extrêmement inquiétante » par les nationalistes

Article de Kevin Dougherty paru dansThe Gazette le 22 octobre 2009.

La décision de la Cour Suprême va encourager entre 400 et 500 enfants, dont les parents sont immigrants, à faire leur éducation dans les écoles anglaises. Mario Beaulieu croit que la solution à ce problème serait d’étendre la loi 101 aux écoles privées. Cependant, cette idée semble être inconstitutionnelle selon la Cour Suprême. Le jugement de cette dernière est considérée comme révoltante et inquiétante pour le futur du Québec. Le président de la SSJB en arrive à la conclusion que la seule solution pour la province est l’indépendance.

M. Landry veut restreindre l’accès aux cégeps anglophones

Article de Irwin Block paru dans le quotidien The Gazette le 19 octobre 2009.

La volonté d’étendre la loi 101 aux cégeps sera présentée sous la forme d’une résolution au prochain conseil du Parti québécois. Étant donné la popularité grandissante des cégeps anglophones, on dénote une baisse de l’intérêt de parler français au travail et à la maison. Pour appuyer ses arguments, la SSJB a demandé au démographe Charles Castonguay de faire part des résultats de ses recherches concernant la population étudiante des cégeps au Québec.

Le directeur général de la Fédération des Cégeps, Gaëtan Boucher, ne se dit pas d’accord avec les conclusions énoncées de la SSJB. Cependant, nous pouvons tout de même constater que cette année, le cégep de Dawson a le volume d’étudiants le plus important.

Émission et sondage biaisés sur l’application de la Loi 101 au cégep

L’émission Dumont 360 était de la pure propagande politique. Notamment, ils ont fait un sondage dont la question est outrageusement biaisée : «Cégeps anglophones : devrait-on restreindre l’accès aux francophones qui veulent y étudier ?» Il aurait été préférable de demander : Devrait-on restreindre le financement gouvernemental des cégeps anglais pour les allophones et les nouveaux arrivants qui veulent travailler en anglais? Qu’en pensez-vous?

Vidéo du débat de Mario Beaulieu avec Alexandre Thériault-Marois contre Brent Tyler et le directeur du cégep Dawson :
http://vtele.ca/emissions/dumont360/episodes/2009/10/1135/3808.php