octobre 2009

Le prince Charles sera le bienvenu au Québec quand la Couronne britannique se sera excusée pour l’ethnocide des francophones d’Amérique.

Montréal, le 30 octobre 2009.

Tel est la substance du message que la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, plus ancienne institution militante toujours active pour la promotion et la défense du français en Amérique, a transmis au Prince Charles dans une lettre qu’elle lui a adressée aujourd’hui. Elle l’enjoint de profiter de son passage au Québec dans quelques jours pour faire des excuses au nom de la Couronne britannique pour l’ethnocide d’une grande partie du peuple issu de la Nouvelle-France, qu’on appelait canadien, puis canadien-français, et qui forme aujourd’hui le coeur de la nation québécoise, avec tous ceux qui en ont fait leur patrie au fil du temps.

Venue prochaine du prince Charles – La SSJB réclame des excuses

Article de Louis-Mathieu Gagné paru dans Rue Frontenac le 30 octobre 2009.

La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJBM) réclame de la Couronne britannique des excuses officielles pour le « génocide culturel » des francophones d’Amérique à quelques jours du passage controversé du prince Charles au Québec.

Dans une lettre envoyée vendredi, la plus ancienne institution militante pour la promotion et la défense du français en Amérique demande à Charles Philip Arthur George, prince de Galles, de s’abstenir de venir dans la province à moins qu’il ne s’excuse pour les tords historiques causés au peuple issu de la Nouvelle-France.

101 000 Québécois dans la rue

Article de Pierre Schneider paru dans Vigile le 27 octobre 2009.

On se doutait bien qu’il y avait des petites magouilles dans les officines des partis politiques municipaux et provinciaux, mais jamais je n’aurais cru notre système électoral aussi corrompu et que l’assainissement des moeurs politiques, si chères à René Lévesque, iraient rapidement rejoindre sur les tablettes-poubelles de nombreux rapports d’enquêtes qui n’auront en somme servi qu’à enrichir une petite clique de juges et d’avocats… ainsi que de flics en temps supplémentaire.

Le Prince Charles doit s’excuser auprès des francophones: SSJB

Article de The Gazette paru le 30 octobre 2009.

La SSJB souhaite que le Prince Charles profite de son séjour au Québec pour présenter des excuses au nom de la Couronne britannique pour les torts qui ont été faits à la culture française en Amérique du Nord.

La SSJB a envoyé au Prince Charles une lettre lui disant qu’il serait le bienvenue au Québec s’il s’excusait pour l’ethnocide des francophones fait après l’instauration du régime britannique en 1763.

Lettre à Charles Philip Arthur George, prince de Galles

Monsieur Charles Philip Arthur George, prince de Galles,

La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal constitue la plus ancienne institution militante toujours active pour la promotion et la défense du français en Amérique. À titre de président de cette Société, je dois vous informer que votre visite au Québec, en tant que représentant de la couronne britannique, n’est pas la bienvenue. L’histoire de l’institution que vous représentez, est à l’origine d’une série de gestes oppressifs et destructifs ayant eu comme finalité de chercher à faire disparaître ce peuple issu de la Nouvelle-France, qu’on appelait canadien, puis canadien-français, et qui forme aujourd’hui le coeur de la nation québécoise, avec tous ceux qui en ont fait leur patrie au fil du temps.

La SSJB exhorte les parlementaires québécois à s’unir pour contrer le jugement de la Cour suprême invalidant la Loi 104 et appelle à descendre dans la rue

Montréal, le 27 octobre 2009 – La Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal exhorte les députés québécois de toute allégeance à faire front commun pour la sauvegarde des acquis linguistiques découlant de la Loi 104. Cette loi a arrêté le déclin de la fréquentation des écoles françaises depuis les années 1990. « La Loi 104 a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale en 2002. Presque tous les intervenants au Québec ont dénoncé son annulation par la Cour suprême, sauf le Quebec English School Boards Association et le Quebec Community Groups Network. Même André Pratte de La Presse affirmait dans un éditorial du 21 décembre 2008 qu’advenant une décision du tribunal invalidant la Loi 104, le gouvernement du Québec serait justifié de limiter l’accès aux écoles privées […] ». La Cour suprême décrète qu’on ne peut établir aucune distinction entre l’enseignement public et privé pour donner accès aux écoles anglaises.

Des jeunes manifestent pour rebaptiser la rue Amherst

Article de La Presse canadienne paru dans La Presse, édition du 24 octobre 2009.

Le groupe indépendantiste estime que l’histoire a prouvé que Jeffrey Amherst ne mérite pas de faire partie de la toponymie de Montréal.

Dans leur initiative, les Jeunes patriotes ont notamment l’appui de Mario Beaulieu, président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.

Quand la langue mobilisait

Article de Marcel Martel et de Martin Pâquet paru dans Le Devoir, édition du samedi 24 et du dimanche 25 octobre 2009.

(…)Fondé par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, recueillant l’adhésion notable de la Confédération des syndicats nationaux, de l’Association québécoise des professeurs de français et du Syndicat des écrivains québécois, le Front du Québec français coordonne l’opposition formelle.

Dirigé par le directeur de la revue L’Action nationale François-Albert Angers, cet organisme poursuit plusieurs objectifs: défaire le projet de loi 63, faire du français la langue officielle du Québec et forcer l’État québécois à mettre en place une politique globale d’aménagement linguistique. C’est le début d’une longue lutte qui aboutira à l’adoption de la Charte de la langue française en 1977.

Le MNQ appuie la proposition

Le Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ) a profité de la Conférence des Sociétés, instance qui réunit l’ensemble de ses Sociétés membres, pour proposer que la Charte de la langue française soit modifiée pour étendre au niveau collégial les critères d’accès à l’école publique. « Au cours des 30 dernières années, la preuve a été faite que le système d’éducation est le principal lieu de transmission de la langue et la culture, mais aussi une condition essentielle à l’intégration des nouveaux arrivants », ajoute Chantale Trottier, présidente du MNQ.

Le MNQ appuie ainsi les différentes associations qui se sont prononcées en faveur de cette modification à la loi 101. « Le Québec se doit d’être cohérent avec lui-même. La loi 101 doit aujourd’hui s’appliquer au secteur collégial. Par souci de cohérence, nous devons nous assurer que l’esprit de la loi de Camille Laurin soit respecté », conclut la présidente du MNQ.

L’étrange logique de la Cour suprême

Tiré de l’article d’Yves Boisvert paru dans La Presse, édition du vendredi 23 octobre 2009.

Une porte peut être ouverte et fermée en même temps, nous a dit hier la Cour suprême.

Cette distinction me semble illogique et artificielle. Et l’objet d’une opinion politique de la cour plus que d’une logique juridique. Une opinion que je traduirais comme ceci: bof, ce n’est pas si grave, arrêtez d’exagérer.

La solution n’est pas, comme le suggère la SSJB, dans l’application de la Charte de la langue aux écoles privées anglaises. Ce serait manifestement inconstitutionnel. J’ose croire qu’il est possible de récrire l’interdiction de manière très serrée.

Mais comme a dit Christine St-Pierre hier, c’est décevant et choquant. Car cette interdiction des passerelles (sauf cas humanitaires) n’est rien d’autre qu’une justice égale pour tous.

École anglaise au Québec: la Cour suprême donne raison aux parents

Article de Fannie Oliver (La Presse canadienne) paru dans Le Devoir, édition du jeudi 22 octobre 2009.

La Cour suprême du Canada a administré un sévère coup à la loi 101 dans un jugement immédiatement décrié par le gouvernement du Québec et les défenseurs de la langue française.

Le plus haut tribunal du pays a déclaré inconstitutionnelles les dispositions ajoutées à la Charte de la langue française en 2002 dans le but de contrecarrer un stratagème qui permettait à des parents d’inscrire leurs enfants à l’école anglaise subventionnée par l’Etat.

Dans un jugement unanime rendu jeudi, les magistrats ont ainsi donné raison aux parents et renvoyé l’Assemblée nationale faire ses devoirs. La ministre québécoise responsable de la Charte de la langue française, Christine St-Pierre, s’est dite «déçue et choquée» de la décision.

Le gouvernement du Québec disposera d’un an pour modifier sa loi.