mai 2010

Une forme d’acculturation

Article de Raymond Gagnier paru dans Cyberpresse le 6 mai 2010.

De passage à Québec, j’ai pris connaissance du billet de Valérie Lesage dans Le Soleil du 28 avril «Encore un peu moins franco…», concernant la programmation du Festival d’été. Elle a parfaitement raison! En effet, j’ai même l’impression que notre poète national, Gilles Vigneault, a été ajouté au programme pour faire semblant qu’on donnait une place à la chanson française.

Patriotes en vers et pour tous — Spectacle d’envergure avec Daniel Boucher dans une mise en scène de Mario Saint-Amand et Martin Desgagné

Montréal, le 17 mai 2010 – À l’occasion de la Journée nationale des Patriotes du 24 mai, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal présente Patriotes en vers et pour tous, un spectacle-concept qui allie lectures de textes historiques et contemporains, slam, prestations musicales ainsi qu’un hommage à trois personnalités québécoises.
Le spectacle verra d’abord les écrivains Jean-Claude Germain, Jean Barbe et Yvan Bienvenue lire des textes sur les Patriotes. Plusieurs comédiens interprèteront, entre autres, des extraits de la pièce Les Grands soleils de Jacques Ferron. Cette première partie se conclura en musique avec l’auteur-compositeur-interprète Charles Dubé.

Le concours d’histoire couronne ses lauréats

Article paru dans Hebdo Rive-Nord le 13 mai 2010.

C’est devant une salle remplie de 150 personnes que s’est déroulée la soirée de clôture du 21e concours d’histoire nationale de la section Pierre-Le-Gardeur de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal. Le tout se passait à l’hôtel de ville de Repentigny le lundi 3 mai en présence de quatre députés, soit MM. Paquette, McKay, Dufour et Tremblay, et du président de la SSJBM, M. Mario Beaulieu.

Les anglophones craignent pour la survie de leurs écoles

Article d’Ariane Lacoursière paru dans La Presse du 12 mai 2010.

«De récentes études montrent que 30% des anglophones ne sont pas bilingues. Je tiens aussi à dire que les écoles anglaises se plaignent d’une baisse de clientèle. Eh bien! les écoles françaises aussi perdent des élèves. C’est le déclin démographique. Alors pourquoi il faudrait changer les règles du jeu pour favoriser les écoles anglaises?» – Mario Beaulieu

M. Beaulieu ajoute que, avant l’adoption de la loi 104, la proportion d’élèves qui fréquentaient les écoles françaises avait diminué. «Environ 9,5% des élèves fréquentaient les écoles anglaises du Québec en 1992, contre 11,5% en 2004. Cette proportion s’est stabilisée depuis», dit-il.

Les commissions scolaires anglophones veulent abolir la Loi 104

Article de Stéphanie Saucier paru dans Le Journal de Québec le 11 mai 2010.

Loin de voir la baisse d’achalandage dans les écoles anglophones comme une mauvaise nouvelle, le président de la société Saint-Jean-Baptiste, Mario Beaulieu, voit plutôt un équilibre s’installer depuis l’adoption de la Loi 104.

«Il y a 15 ans, 9% des écoliers étaient anglophones, alors que 8,2% des Québécois ont l’anglais comme langue maternelle. Cette proportion a atteint 11,5% en 2004, mais l’écart a cessé de croître après l’adoption de la Loi», explique-t-il.

Selon lui, il est même «indécent» que les commissions scolaires anglophones demandent d’abolir la Loi alors qu’elles sont subventionnées par Québec et ajoute que «même le NPD était contre le jugement de la Cour suprême».

Entrevue de Mario Beaulieu à l’émission de Mongrain

Entrevue avec Jean-Luc Mongrain sur le récent sondage en faveur des écoles anglaises lors de l’émission du 11 mai 2010.

http://videos.lcn.canoe.ca/video/en-vedette/les-dernieres-nouvelles/8805187001/mongrain:-émission-du-11-mai-(2)/84804956001

La survie linguistique par la loi

Article de Kevin Dougherty paru dans The Gazette paru le 11 mai 2010.

Marcus Tabachnik, porte-parole de la commission scolaire de l’Ouest-de-l’Île Lester B. Pearson, croit que la prochaine loi qui sera amenée devant la Cour suprême ne menacera pas seulement les écoles anglophones, mais bien le futur de la communauté anglophone du Québec !

Mario Beaulieu, président de la SSJBM, croit tout le contraire: «La population est de plus en plus informée sur le déclin de la langue française. Cette loi a comme objectif de protéger le français au Québec.» M. Beaulieu veut que l’Assemblée nationale présente, dans le prochain projet de loi, l’application de la Loi 101 dans les écoles anglophones privées non-subventionnées.

61% des francophones supportent le libre-choix de la langue d’enseignement

Article d’Hubert Bauch et de Brenda Branswell paru dans The Gazette le 11 mai 2010.

Un sondage Léger Marketing arrive à la conclusion que 66% des Québécois pensent que tous les étudiants, incluant les francophones, doivent avoir accès au écoles anglophones.
En réponse à cela, M. Beaulieu souligne que la façon dont on pose la question influence le choix des répondants. «Quand la question est posée avec les termes de liberté de choix, tout le monde est pour cette liberté. Mais si les conséquences, dans ce cas-ci le déclin de la langue française, étaient expliquées, je pense que la réponse serait différente.» – Mario Beaulieu

La Société Saint-Jean-Baptiste au XIXe siècle, l’antichambre du pouvoir à Québec

Article de Jean-Paul Champagne paru dans Le Bulletin de l’Amicale, volume 11, numéro 1, Québec, Printemps 2010.

En 2009, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal célébrait le 175e anniversaire de sa fondation. Dans l’édition du mois de novembre, le journal de la Société, Le Patriote, publiait la liste des 79 anciens présidents qui ont dirigé les destinées de cet organisme depuis 1834. Il est surprenant de constater que 21 anciens présidents ont siégé à l’Assemblée législative du Québec au cours du XIXe siècle et deux seulement au cours du XXe siècle, dont votre humble serviteur.

Des manifestants s’indignent contre les méga-hôpitaux

Article paru dans 24 H du vendredi 7 mai 2010.

Également présent, le président de la Société Saint-Jean-Baptiste a pour sa part indiqué que s’il est impossible de freiner la construction des hôpitaux, il faudrait au moins réviser leur statut et les franciser. « Il faudra voir comment, mais il y a moyen de le faire. Il y a trop d’hôpitaux anglophones pour la proportion de la population qui parle anglais. On se fait passer un sapin », indique-t-il.

Mobilisons-nous pour la Loi 101 au cégep!

Parmi toutes les mesures d’aménagement linguistique envisageables, l’application de la loi 101 au cégep est la plus importante car elle peut réellement renforcer, à moyen terme, le pouvoir d’attraction intrinsèque du français. La récente étude de Pierre Curzi montre que la langue d’enseignement au cégep constitue un facteur déterminant de la langue de travail.