octobre 2011

Avis aux médias – Claude Béland, Pierre Paquette, Gilbert Paquette, Sébastien Ricard et Geneviève Boileau: « Occupons Montréal, Marchons pour le Québec »

Claude Béland, Pierre Paquette, Gilbert Paquette, Sébastien Ricard et Geneviève Boileau :

« OCCUPONS MONTRÉAL, MARCHONS POUR LE QUÉBEC »

Montréal, le 24 octobre 2011 – Les représentants des médias sont invités à une conférence de presse donnée par Claude Béland, Pierre Paquette, Gilbert Paquette, Geneviève Boileau et Sébastien Ricard. Ces personnes reconnues pour leur implication dans l’univers de l’économie et/ou de la politique québécoise feront le lien entre les constats du mouvement «Occupons Montréal » et la nécessaire indépendance du Québec ainsi qu’avec la grande marche pour l’indépendance qui réunira tous les indépendantistes le samedi 29 octobre prochain.

Cette conférence de presse se tiendra :
Le mercredi 26 octobre – 10h00
SSJB de Montréal
82 ouest rue Sherbrooke, Montréal

Ces trois porte-parole démontreront que la crise financière prouve que les États complets et souverains sont mieux outillés que les États sub-nationaux comme le Québec.

L’histoire élitiste des historiens universitaires

Texte de Frédéric Bastien, professeur d’ paru dans Le Devoir du 20 octobre 2011.

Le 3 octobre dernier, la Coalition pour l’histoire et la Fondation Lionel-Groulx publiaient une étude sur l’enseignement et la recherche en histoire au Québec, dénonçant, chiffres à l’appui, la place minuscule qu’occupent les grands personnages et les grands événements politiques qui ont marqué notre passé. La part du lion revient à l’histoire sociale qui s’intéresse aux pauvres, aux immigrants, aux exclus, etc. Ce constat en a dérangé plusieurs parmi les spécialistes, dont l’historienne Denyse Baillargeon, qui a réagi dans Le Devoir.

(…)

Une pièce du patrimoine revient à la maison

Article de Marian Scott paru dans The Gazette du 15 octobre 2011.

Mme Lelièvre croit qu’il est possible que d’autres objets aient été sauvés des immeubles en feu. Un portrait de la reine Victoria sauvé des flammes est aujourd’hui suspendu au Sénat et un projet de loi saisi de la bâtisse en flammes est maintenant dans les archives du Parlement.

Récemment, en 2009, la Société Saint-Jean-Baptiste demandait toujours des excuses de la part de The Gazette pour avoir incité à l’émeute qui a coûté à Montréal son rôle de capitale. Le journal a refusé.

Reportage « Enseigner l’histoire au Québec » de Radio-Canada

Reportage de Radio-Canada par Akli Aït Abdallah diffusé le 16 octobre 2011 à l’émission Dimanche magazine.

Un rapport sur la formation des enseignants, jugée insuffisante, a été rendu public récemment par la Fondation Lionel Groulx. Ce rapport propose qu’on accorde une plus grande place à l’histoire nationale du Québec. Plusieurs ont accusé les auteurs d’être motivés par le militantisme. Politisation de l’enseignement de l’histoire?

L’Estrie s’anglicise aussi, selon le Mouvement Québec français

Article d’Isabelle Pion paru dans le site de Cyberpresse du 13 octobre 2011.

«La connaissance de l’anglais est de plus en plus exigée même dans les services municipaux et gouvernementaux», soutient le MEF, qui reprend l’exemple de la prime au bilinguisme que reçoivent des cols blancs de la Ville de Sherbrooke et qui a récemment été dénoncée par Impératif français.

«On commence à voir de plus en plus de personnes qui se font servir en anglais dans les commerces. Il y a des étudiants, malgré le fait qu’ils soient inscrits dans une université francophone, qui se débrouillent en anglais dans leurs laboratoires, surtout en sciences, en génie, en sciences de la santé, qui se font servir en anglais pendant leur passage ici», commente la présidente du MEF, Christelle Lison, également professeure à l’UdeS.

À chacun son histoire

Chronique de Richard Martineau paru dans le Journal de Montréal du 9 octobre 2011.

Si l’on se fie à un rapport rédigé par la Coalition pour l’histoire, un regroupement d’intellectuels québécois qui a l’enseignement de l’histoire à coeur, c’est la même chose au Québec.

L’histoire des femmes, des autochtones, des immigrants (ce qu’on appelle l’histoire sociale) semble plus importante que l’histoire du Québec.

Bref, on fait la promotion du multiculturalisme au lieu d’enseigner l’histoire nationale du Québec.

«Le contenu du programme Géographie, histoire et éducation à la citoyenneté est surtout axé sur l’histoire des nations autochtones et de la diversité culturelle au Canada, soutient la Coalition, et ne fait en aucun cas référence à la nation québécoise et à son histoire.»

En ce 225e anniversaire du grand chef Patriote : où sont nos « têtes à Papineau »?

En ce 7 octobre, jour du 225e anniversaire de naissance de Louis-Joseph Papineau, nos politiciens auraient tout intérêt à s’inspirer du chef du Parti Patriote. Tout au long de sa carrière, Papineau a cherché à affranchir son peuple de l’emprise de la Couronne britannique. À l’inverse, le gouvernement fédéral déploie des efforts considérables pour redonner au Canada ses airs de colonie d’antan, avec des forces militaires dites « royales », comme si elles devaient encore être au service de la perfide Albion. Et tandis qu’une écrasante majorité de Québécois considèrent la monarchie comme une institution désuète, archaïque et antidémocratique, le pavoisement compulsif de portraits d’Élizabeth II au ministère des Affaires étrangères et dans nos embassades bat son plein.
Papineau

Enseignement de l’histoire – Ignorance collective

Éditorial de Marie-Andrée Chouinard paru dans Le Devoir du 5 octobre 2011.

Cherche désespérément histoire du Québec. Ce pourrait facilement être l’intitulé du magistral travail de recension qu’effectue depuis quelques années la Coalition pour l’histoire. Depuis sa création en 2009, cette coalition s’évertue à démontrer que dans le champ de l’enseignement de notre propre histoire, du primaire à l’université, la récolte est scandaleusement mince.

On se souvient l’émoi qu’avait causé au printemps un sondage mené pour le compte de cette coalition et où 94% des répondants avaient été incapables de nommer Chauveau comme tout premier d’une série de premiers ministres du Québec. Bientôt, dans les chaumières du Québec, aucune étincelle à l’évocation de la Crise d’octobre, du rapport Durham ? Et Louis-Joseph Papineau ? Sans rappel utile de la rébellion des Patriotes, qui honorera son passage ?