mars 2012

Recherché : libérateur de peuple

Article de Lise Payette publié dans Le Devoir et sur Vigile.net le 30 mars 2012

Sur la pierre tombale de René Lévesque, ce sont ces mots de Félix Leclerc qu’on peut lire, des mots qui lui allaient si bien : « Libérateur de peuple. » Il n’aura pas réussi à mener sa démarche jusqu’au bout, faute de temps, faute de convaincre tout son monde en même temps, faute de solidarité. Et puis la mort l’a fauché, comme les autres, comme Félix et tous ceux qui croyaient « que les fruits étaient mûrs dans les jardins de ce pays ». Le pays est retourné en dormance. Déçus, épuisés, pratiquement privés d’oxygène, les Québécois se sont tus.

Ferhat Mehenni en visite de travail au Québec début avril

Article publié sur SIWEL le 24 mars 2012

Le président du Gouvernement provisoire kabyle, M. Ferhat Mehenni, effectuera début avril une visite de travail au Québec. Au programme : des rencontres diplomatiques, des conférences à Ottawa et Montréal et des entretiens avec les médias.

Une deuxième conférence aura lieu à Montréal, le 7 avril à 14H30, à l’Université du Québec (UQAM) ayant pour thème « Le Gouvernement kabyle face au défi de l’heure ».

La conférence aura lieu à la Salle DS-R 510, Pavillon J-A De- Sève, sise au 320, rue Sainte-Catherine – Montréal – Métro Berri-UQAM

Le président de l’Anavad sera accueilli par une délégation des cadres de la diaspora kabyle, forte au Québec, conduite par M. Lhacène Ziani, ministre de l’Education, de la langue et de la culture kabyles. Il rencontrera également des responsables du MAK (Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie) – fédération du Canada et des militants de la Cause kabyle.

En juin 2009, Ferhat Mehenni avait eu à rencontrer des responsables du Bloc québecois dont Viviane Barbot députée et vice-présidente et Francine Lalonde, députée et porte-parole en matière des affaires internationales qui avait dénoncé et condamné les évènements du Printemps noir de Kabylie en 2001, ainsi que Mario Beaulieu président de la Société Saint-Jean-Baptiste et enfin Jean Dorion son prédécesseur et député du Bloc Québécois.

Anglais intensif en 6e année…un couac de plus

À qui profite le crime ? Dans le cas présent, qui bénéficiera de cette nouvelle lubie d’imposer à l’ensemble des élèves québécois l’enseignement de l’anglais en 6e année ?

Des études commencées en 2001 (L.A-Pettito) montrent que des enfants exposés dès leur plus jeune âge à un environnement bilingue ne manifestent pas de signes de confusion des deux langues et savent faire la frontière entre les deux registres de vocabulaire. Cette exposition favorise la flexibilité mentale, développe certaines capacités langagières et cognitives, et améliore l’apprentissage et la résolution de problèmes. Ainsi, devrions-nous tous accueillir à bras ouverts la proposition du MELS d’imposer l’anglais intensif en 6e année !

Eh bien, non ! Tout d’abord, ces études portent sur des enfants exposés « naturellement » dans un environnement bilingue. Si les psychologues appuient l’enseignement d’une 2e langue en milieu scolaire, ils suggèrent quand même que les enfants doivent pratiquer quotidiennement cette 2e langue pour y trouver un bénéfice. Ils ajoutent que les parents qui espèrent voir leur enfant bilingue grâce à l’école sont souvent déçus.

Quelques raisons qui prouvent que le Québec n’a rien à faire dans le Canada

Article de Spiritoo publié sur spiritoo.over-blog le 24 mars 2012

Il n’y a pas besoin de millions de preuves pour prouver que le Québec n’a rien à faire dans le Canada.

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Outre l’aspect linguistique et économique, il y a une donnée indémentable : les québécois ne pensent pas pareil que les autres canadiens.
Alors que la majorité des Canadiens vote Harper pour son conservatisme à la ricaine (donc conservatisme religieux mais ultra libéralisme économique), les québécois, en bons descendants de français, sont des socialistes dans l’ame.

Élever le débat au niveau de la nécessaire indépendance du Québec

Article d’Henri Marineau publié sur Vigile le 23 mars 2012

«À vous, chers étudiants, qui êtes de plus en plus nombreux, issus des milieux universitaires, collégiaux et même secondaires, appuyés par un corps professoral de plus en plus diversifié et de parents de plus en plus mobilisés autour de la liberté d’accès à l’éducation pour tous, peu importe le statut social auquel ils appartiennent, je vous lance une invitation à élargir votre contestation au-delà du « chacun pour soi et de la compétition » pour clamer votre « droit à l’éducation gratuite dans une constitution d’un Québec indépendant ». »

La BBC se penche sur l’exemple québécois

Article Jean-Luc Lavallé de l’Agence QMI publié sur Canoé le 21 mars 2012

photo canoe

«Une équipe de tournage de BBC News, la télévision publique britannique, était de passage à Québec mercredi afin de préparer une série de reportages sur les référendums québécois de 1980 et de 1995.

Le journaliste Glenn Campbell, basé à Édimbourg (capitale de l’Écosse et siège du Parlement), souhaite ainsi alimenter le débat de l’autre côté de l’Atlantique en vue du référendum sur l’indépendance de l’Écosse, qui pourrait se séparer du Royaume-Uni.»

MONTREAL – Marée humaine contre la hausse des droits de scolarité au Québec

Article de Rogerio Barbosa afp.com, dans 20minutes.fr, le 22 mars
Drapeau22mars
Les manifestants brandissaient le drapeau bleu et blanc du Québec orné d’un carré rouge et certains d’entre eux évoquaient même un « printemps érable », une référence au mouvement de contestation dans le monde arabe et au sirop d’érable, un des emblèmes du Québec.
Ce mouvement de grève intervient alors que des rumeurs d’élections anticipées pointent à l’horizon dans la province francophone qui flirte depuis un demi-siècle avec l’idée de son indépendance par rapport au reste du Canada.

Pas d’anglais intensif en 6e année

Article publié dans l‘Hebdo le 18 mars 2012

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La députée de Champlain et porte-parole en matière de ruralité, Noëlla Champagne, invite les citoyens qui s’opposent à l’enseignement intensif de l’anglais aux élèves de sixième année du primaire à signer une pétition.

Lien pour signer la pétition