J’ai reçu plusieurs courriels concernant mes récentes prises de position sur le français.
En voici un, qui résume parfaitement le point de vue de plusieurs personnes qui m’ont écrit ces derniers jours.
(Mise en contexte : ce lecteur m’a envoyé son courriel en réaction à une discussion que j’ai eue avec le politologue Christian Dufour et le président du Mouvement Québec français, Mario Beaulieu, à l’émission d’affaires publiques que j’anime à LCN.)
LANGUE FOURCHUE
« Primo, on est entourer d’anglais, on est minoritaire. Secondo aller faire un tour a huntington, et voyez la réalité du village (aller aussi a lennoxville et a richmond) et contater que si tu parle pas anglais, tu es légèrement dans le trouble (si tu veut communiquer). Tertio, vous me faite chier les ayatollah de la langue française, fait moi pas coller que tu parle pas anglais Martineau, tu es journaliste, et ta eu a interroger plusieurs personnes anglaise.
« Mes deux enfants sont bilingue (15 & 18 ans), alors bonne émission avec tes invités extrémiste qui ont aucune jugeote, laisser le petit peuple québecois êtres ignorant et étroit d’esprit, l’olf remplace bien le clergé dans ce domaine.
« En passant je suis revenue a Montréal travailler dans l’aéronautique, et laisse moi te dire que si je n’aurait pas parlé anglais, je serais sur le b.s. »
L’INVASION DES AYATOLLAHS
Vous avez vu le nombre de fautes grossières contenues dans cette courte lettre ?
Hallucinant ! Après 15, j’ai arrêté de compter.
Le gars nous dit que nous sommes trop pointilleux sur la protection du français alors qu’il ne maîtrise même pas sa propre langue ! Si ce n’est pas être colonisé…