janvier 2011

Reportage de Radio-Canada sur la conférence de la SNQ Richelieu

Reportage radio de Mélanie Houde et reportage télévisé réalisés lors de la conférence de la SNQ Richelieu et du Mouvement Montérégie français. M. Mario Beaulieu était l’un des conférenciers.

loi 101

Lien pour le reportage télévisé: http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2011/RDI2/TelejournalSurRdi201101291700_2.asx&epr=true

Lien pour le reportage radio: http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2011/RDI2/TelejournalSurRdi201101291700_2.asx&epr=true

Relance du débat sur la loi 101 au cégep

Reportage de Marie-Christine Valois pour Radio-Canada le 30 janvier 2011.

« L’élan donné à la francisation par la loi 101 est stoppé net lors de l’accès au libre choix », croit Charles Castonguay, expert des questions linguistiques et démographiques qui avait participé à relancer le débat, en octobre 2009.

« Le passage au cégep en anglais n’est pas un phénomène anodin ou ponctuel. Ça s’inscrit dans un long cheminement qui est tourné vers l’anglais, où [l’élève] va adopter des comportements linguistiques anglicisés, s’adresser à des commis dans des commerces en anglais, consommer des biens culturels en anglais », affirme Patrick Sabourin, président de l’Institut de recherche sur le français en Amérique.

Charles Castonguay passe à l’attaque

Article de Marco Bélair-Cirino paru dans Le Devoir du 26 janvier 2011.

« Le poids des francophones au Québec a chuté de deux points, passant de 81 % à 79,1 % entre 2001 et 2006, rappelle-t-il dans son ouvrage. « Mais, il n’y a personne à l’Office, au Conseil et au gouvernement qui a dit aux Québécois que le français a reculé (…) en cinq ans, (comme on) ne l’a jamais vu dans l’histoire des recensements. C’est incroyable ! Fermons ces boîtes ! » s’est exclamé M. Castonguay. »

Conf presse

Fleurdelisé: une politique d’envergure est réclamée

Article d’Antoine Robitaille paru dans Le Devoir du 26 janvier 2011.

Pour éviter que le gouvernement du Québec oublie de nouveau de souligner la journée du fleurdelisé, comme ce fut le cas la semaine dernière, le Mouvement national des Québécois (MNQ) l’exhorte à se doter d’un «protocole» clair. Le Devoir révélait hier cet oubli. Le ministre responsable, Jean-Marc Fournier, a promis de prendre «des mesures pour que cela ne se reproduise pas».

Le débat linguistique en manque d’orientation

Article de Jennifer Guthrie paru dans le journal Metro du 26 janvier 2011.

La Charte de la langue française, aussi connue sous l’appellation de loi 101, prévoyait, au moment de son adoption, en 1977, que le français soit la seule langue commune des Québécois, a rappelé Charles Castonguay. «Aujourd’hui, le Parti québécois propose une nette prédominance du français, a-t-il ajouté. Mais qu’est-ce qu’une nette prédominance du français? Ce n’est pas possible de bricoler ça pour que ça corresponde au principe du français langue commune. On doit déterminer quel est notre principe directeur.»

L’ancien professeur de mathématiques a aussi déploré le peu de suivi effectué par l’Office québécois de la langue française (OQLF) et le Conseil supérieur de la langue française (CSLF) au niveau de l’utilisation du français dans la province. «Depuis l’entrée en vigueur de la loi 101, en 1977, on ne sait pas quel bout de chemin on a fait, ni quel chemin il nous reste à parcourir, a-t-il regretté. Ça fait plus de 30 ans qu’on réclame une enquête pour suivre l’évolution du français. Mais on n’a même pas une première observation sur laquelle nous baser.»

Détournement de caisse

Lettre d’Yves Beauchemin paru dans Rue Frontenac.com le 22 janvier 2011.

Moins il y a de décideurs, plus les projets et les changements d’orientation sont faciles à mettre en œuvre. Or plusieurs des nouvelles orientations du Mouvement Desjardins soulèvent des inquiétudes. Au lieu d’aller dans le sens de la loi 101 et de faire servir ses milliards d’actifs et son puissant réseau de caisses à la promotion du français comme langue commune – une langue fragile parlée par moins de 2% des locuteurs en Amérique du Nord -, le Mouvement Desjardins pratique de plus en plus un bilinguisme institutionnel aligné sur la loi fédérale des langues officielles.

Ce bilinguisme toxique pour notre langue s’infiltre dans les répondeurs, les services automatisés, la publicité et l’affichage de nos caisses populaires, s’étale sur les cartes d’affaires de leurs représentants et Desjardins l’exige de plus en plus maintenant des postulants à un emploi. Aussi, les plaintes commencent-elles à affluer.

Charles Castonguay relance le débat de la langue

Article de Josianne Desjardins paru dans le journal 24 H du 25 janvier 2011.
Charles Castonguay
Profitant du lancement de son livre « Le français dégringole », Charles Castonguay relance le débat linguistique et réclame à l’Office québécois de la langue française (OQLF) de mener une enquête sur la langue commune.

Mathématicien à la retraite, son livre de 220 pages fait le constat d’une baisse de 2% du nombre de francophones dans la Belle Province, passant de 81 à 79,1%, du « jamais vu dans l’histoire du recensement canadien ». De plus, la population anglophone aurait augmenté d’un demi-million de personnes au Canada entre 2001 et 2006, alors que seulement 10 000 francophones se seraient ajoutés pendant ce temps.

Ainsi, M. Castonguay souhaite relancer le débat pour élargir la loi 101, notamment en l’appliquant au Cégep. M. Castonguay tente d’ailleurs de démontrer que « le libre choix de la langue d’enseignement au cégep assure la domination de l’anglais comme langue d’assimilation parmi les jeunes ».

L’application de la Charte de la langue française au collégial: un prolongement nécessaire

BELOEIL, 25 janvier 2011 – Le député de Borduas et porte-parole de l’opposition officielle en matière de Langue, Pierre Curzi, rend public une étude intitulée : L’application de la Charte de la langue française au collégial : un prolongement nécessaire. L’étude confirme la nécessité de l’application de la Charte de la langue française au réseau collégial et le besoin d’une formation plus achevée en langue anglaise pour les élèves du secondaire.

Pour Pierre Curzi, il est évident que « devant l’accélération de la détérioration de la situation du français révélée par le recensement de 2006, de plus en plus de Québécois sont convaincus de l’opportunité d’une telle réforme. et nous croyons qu’il est temps de répondre à ces préoccupations. »

Cette étude exhaustive présente une synthèse des faits pertinents au soutien de cette recommandation que l’on retrouve déjà dans la proposition principale qui sera étudiée lors du prochain congrès national du Parti Québécois.