novembre 2011

Patrons unilingues anglais à la Caisse de dépôt et placement du Québec : ce n’est que la partie visible de l’iceberg

La Caisse de dépôt et placement du Québec choisissait récemment deux unilingues anglophones pour occuper de hautes fonctions au sein de l’organisme, contrairement à ce qu’exige la Charte de la langue française. Le premier vice-président de la Caisse a bien sûr prétendu que ce n’était là qu’une « situation d’exception », mais de tels agissements sont devenus monnaie courante dans l’administration publique québécoise. Rien d’étonnant quand on constate qu’une récente étude de l’Institut de recherche en économie démontre qu’il y a 13,9 % des emplois publics au Québec dont la langue de travail est principalement l’anglais (sans compter les emplois bilingues où l’anglais est régulièrement utilisé), alors que les Anglo-québécois comptent pour 8,7% de la population en âge de travailler. Cette situation qui prévaut à la Caisse de dépôt n’est en fait que la partie visible de l’iceberg et nullement une exception comme certains seraient tentés de faire croire.

La culture canadian

Article de Michel David paru dans Le Devoir du 17 novembre 2011.

Quand Michael Sabia avait été nommé à la présidence de la Caisse de dépôt en mars 2009, Bernard Landry s’était attiré les habituels reproches d’intolérance et de sectarisme pour lui avoir reproché sa «culture nationale canadian», qui le disqualifiait à ses yeux.

« Le mois dernier, le président du Mouvement Québec français (MQF), Mario Beaulieu, rappelait également que le gouvernement n’a toujours pas mis en oeuvre une modification que le PQ a apportée à l’article 16 de la loi 101 en 2002 pour obliger le gouvernement à utiliser « uniquement »le français dans ses communications écrites avec les entreprises établies au Québec, plutôt que de le laisser libre de le faire soit en français, soit anglais et dans une autre langue. »

L’objectif inavoué de la campagne publicitaire de l’Office québécois de la langue française

Visa le blanc, tua le noir ? Non… La campagne publicitaire de l’Office québécois de la langue française (OQLF) est une campagne bien ciblée, mais mal avouée : elle réduira les plaintes, mais … pas les marques de commerce en anglais. L’objectif semble davantage de faire accepter aux Québécois des enseignes de commerce bilingues que de franciser ces enseignes.

La présidente-directrice générale de l’Office québécois de la langue française (OQLF), Mme Louise Marchand, a annoncé dimanche une « démarche de sensibilisation (qui) a comme objectif d’amener les entreprises installées au Québec à se conformer à la Charte de la langue française ».
Mais voyons comme elle s’y prend

La clientèle visée ?

Entrevue de Mario Beaulieu à RDI

rdi

Copiez-coller ce lien pour l’entrevue de François Cormier avec Mario Beaulieu sur l’affichage en français et les mesures de l’OQLF.

http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2011/RDI/2011-11-14_17_00_00_tj17h_1101_07_500.xml

Ce dimanche 20 novembre: Journée des Patriotes à Saint-Denis-sur-Richelieu.

Article de Gilles Pétel paru dans le site de TVRS le 15 novembre 2011.

Le Prix Patriote de l’année est décerné depuis 1975 par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal à une personnalité qui s’est distinguée dans la défense des intérêts du Québec et de la démocratie des peuples. Cette année, le nom du récipiendaire du titre de Patriote de l’année sera dévoilé à cette occasion à Saint-Denis, au pied du monument aux Patriotes, en présence du lauréat et du président de la SSJB, M. Mario Beaulieu.

Loi 101 dans l’affichage : les nouvelles mesures soulèvent des critiques

Reportage de Radio-Canada paru dans leur site le 14 novembre 2011.

Le Parti québécois et le Mouvement Québec Français (MQF) dénoncent la nouvelle campagne de sensibilisation lancée par l’Office québécois de la langue française pour convaincre les entreprises de respecter la loi 101 dans leur affichage.

Le président du MQF, Mario Beaulieu, est tout aussi critique. « On trouve ça complètement aberrant. Payer les délinquants pour qu’ils respectent la loi, ça nous semble d’une part injuste pour justement les gens qui ont décidé d’utiliser un affichage en français », explique-t-il.

« Si on avait un gouvernement qui se tient debout, qui dirait que le français est la langue officielle, que c’est non négociable et que c’est le visage français du Québec, je pense que les entreprises respecteraient cette loi-là », ajoute-t-il.

L’OQLF lance une campagne sur l’affichage commercial

Article de Julien Arsenault paru dans le site de La Presse du 14 novembre 2011.

De leur côté, le Mouvement Québec français (MQF) et le Mouvement Montréal français (MMF) se sont insurgés de la campagne proposée par l’OQFL, affirmant que le Québec est maintenant prêt à verser jusqu’à 50 000 $ en subventions à des entreprises afin qu’elles respectent les dispositions de la Charte.

Dans une lettre adressée à la ministre de la Culture et des Communications Christine St-Pierre, les deux organismes ont estimé dimanche que les entreprises fautives devraient garnir les coffres du gouvernement plutôt que faire le contraire en recevant des subventions généreuses.

Pour le président du MQF, Mario Beaulieu, il est temps que le gouvernement Charest adopte la ligne dure envers les entreprises toujours récalcitrantes.

Nouvel album de photos du Jour du Souvenir 2011

Vous pouvez maintenant voir les dernières photos prises lors de la 14e édition de la cérémonie québécoise du Jour du Souvenir organisée par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.

« La ministre St-Pierre et l’OQLF doivent faire respecter la loi plutôt que de récompenser les contrevenants et faire une autre campagne de mesure incitatives inutiles ! »

Montréal, le 13 novembre 2011 – « On offre de payer jusqu’à 50,000 $ aux entreprises pour qu’elles respectent la loi 101! Est-ce qu’on va dédommager les entreprises qui ont déjà décidé de respecter la loi?» se sont insurgé Denis Trudel, porte-parole du Mouvement Montréal français (MMF), et Mario Beaulieu, président du Mouvement Québec français (MQF).

Les organisateurs de la manifestation tenue il y a une semaine au centre-ville de Montréal pour réclamer le français dans l’affichage et les commerces ont transmis une lettre à la ministre Christine St-Pierre (ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine et ministre responsable de l’application de la loi 101) en réaction à l’annonce de la nouvelle campagne de sensibilisation ( doublée d’un nouveau programme de subvention) pour le respect de la loi 101 dans l’affichage annoncée ce matin par l’Office québécois de la langue française.

Voici le contenu intégral de la lettre :

Le 13 novembre 2011

Jour du Souvenir : sept militaires honorés

Article de Charles Lecavalier paru dans le 24 H le 14 novembre 2011.

La société Saint-Jean Baptiste a remis, vendredi, sept médailles de l’Assemblée nationale, dont deux à titre posthume, à des vétérans de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre de Corée lors de la cérémonie québécoise annuelle du jour du Souvenir au cimetière Notre-Dame-des-Neiges.
Depuis 1998, l’évènement qui rend hommage aux Québécois ayant participé aux grands conflits mondiaux et à des missions de paix a permis la remise de plus de 100 médailles à des vétérans québécois.

Plusieurs dizaines de membres des familles des héros médaillés étaient sur place. Les consuls de la France, des États-Unis, de la Russie et de la Belgique ont aussi déposé des couronnes.

La cérémonie a commencé au son de la cornemuse. Puis, une minute de silence a été tenue.

Noms anglophones d’entreprises – Les commerces doivent se conformer à la Charte

Article de Guillaume Bourgault-Côté paru dans Le Devoir du 14 novembre 2011.

Les mesures annoncées hier par l’OQLF ont été mal reçues par le Mouvement Québec français (MQF), qui organisait une manifestation sur le même thème la semaine dernière. «On offre de payer jusqu’à 50 000 $ aux entreprises pour qu’elles respectent la loi 101: va-t-on dédommager les entreprises qui ont décidé de respecter la loi?», demande notamment Mario Beaulieu, président du MQF.

Dans une lettre transmise à la ministre responsable de l’application de la Charte de la langue française, Christine St-Pierre, M. Beaulieu vilipende la campagne de l’OQLF. «Les entreprises qui violent la loi devraient payer l’amende prévue par la loi [jusqu’à 20 000 $] plutôt que de se voir récompenser d’une subvention», dit-il.

Une campagne sur l’affichage

Article d’Anabelle Blais paru dans le journal Metro du 14 novembre 2011.

Mario Beaulieu, président du Mouvement Québec français, trouve ces mesures «décevantes». «C’est absurde de débourser pour récompenser les entreprises qui respectent la loi», a-t-il soutenu. Le mouvement a organisé une manifestation le 5 novembre dernier pour dénoncer l’augmentation des bannières commerciales unilingues anglophones.

« Cette campagne ressemble à un prétexte pour ne pas agir, a ajouté M. Beaulieu. Je ne pense pas que ça donnera des résultats. On fait juste appliquer la même recette qui ne marche pas depuis 20 ans ».