novembre 2011

L’OQLF lance une campagne pour le respect de la loi 101 dans l’affichage commercial

Plus de 500 personnes ont manifesté le 5 novembre dernier au centre-ville de Montréal pour dénoncer le recul du français dans les commerces de la métropole.

L’un de ses organisateurs, le président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, estime que l’OQLF doit imposer des amendes sévères aux commerçants qui ne respectent pas la loi 101 plutôt que de s’en remettre à la sensibilisation.

Mario Beaulieu affirme que l’OQLF tolère depuis déjà trop longtemps les bannières commerciales unilingues qui ne respectent pas la loi sur l’affichage commercial.

La SSJBM rend hommage aux vétérans

Montréal, le 11 novembre 2011 – Plusieurs personnalités politiques et représentants consulaires sont attendus le vendredi 11 novembre à 11h à la cérémonie québécoise annuelle du Jour du souvenir organisée par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJB) au cimetière Notre-Dame-des-Neiges pour rendre hommage aux Québécois ayant participé aux grands conflits mondiaux et à des missions de paix.

Le vendredi 11 novembre 2011 – 11h
Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, Montréal

La cérémonie débutera à 11 heures par une minute de silence qui sera suivie par des allocutions. On procédera ensuite à la remise de la médaille du mérite de l’Assemblée nationale à sept vétérans dont deux à titre posthume, puis au dépôt de tributs floraux au pied du cénotaphe.

Les vétérans à qui la SSJB rendra hommage sont : Jacques Nadeau, Marcel Yvon Chalifour, André Richer, Alexandre Sexton, Marcel Talbot, John H. Roy (à titre posthume) et André Vennat (à titre posthume).

Les anglophones avantagées

Article de David Rémillard paru dans le site d’Impact Campus le 8 novembre 2011.

Mario Beaulieu, président du Mouvement Québec Français, trouve complètement aberrant les agissements du gouvernement, qui tente actuellement d’augmenter les frais de scolarité. « Qu’on commence par financer équitablement les universités francophones avant de vouloir hausser les frais de scolarité », a-t-il déclaré lundi.

Il estime notamment que la perte linguistique est directement liée à ce débalancement du financement universitaire. M. Beaulieu ajoute que les places dans les universités anglophones au Québec ne sont pas limitées au Québec, alors que les places francophones au Canada le sont. En conséquence, les francophones n’ont d’autre choix que de se rabattre sur des études en anglais. « Il y a donc une perte linguistique », a-t-il expliqué.

« Les services gouvernementaux anglicisent le Québec aux frais de toutes les régions, il faut que ça change! »

Après que la Charte de la langue française eut fait l’objet de plus de 200 modifications, le Québec est non seulement redevenu un état bilingue, mais les services publics constituent un des principaux facteurs d’anglicisation. Tel est le constat qu’il faut faire en lisant l’étude conduite par l’Institut de recherche en Économie contemporaine (IRÉC) pour l’Institut de recherche sur le français en Amérique (IRFA), étude qui fait la démonstration que nos gouvernements dépensent 2,2 milliards $ de trop pour offrir des services en anglais au Québec.
Voir l’étude de l’IRÉC

Magasinons en français

Article paru dans l’Aut’Journal le 7 novembre 2011.

Le président du Mouvement Québec français, Mario Beaulieu, invite les Québécois et Québécoises à utiliser leur vote économique et à consommer selon leurs convictions. Dans un récent sondage, 68 % des Québécois ont démontré qu’ils n’aiment pas les bannières en anglais : «La meilleure façon de le faire savoir aux commerçants, c’est d’acheter dans des commerces dont les affiches et le service sont en français pour faire leurs emplettes des Fêtes.»

La semaine dernière, un citoyen du comté de l’Acadie (le comté de Christine St-Pierre), Jean Archambault, a recensé et photographié 76 entreprises qui affichent en anglais seulement ou dans les deux langues sans prépondérance du français. L’Office de la langue française a maintes fois décrit dans ses études que le français est en déclin à Montréal. On apprenait également que le nombre de plaintes a encore augmenté à l’Office québécois de la langue française.

Les francophones désavantagés

Article de Jennifer Guthrie paru dans le journal Metro du 8 novembre 2011.

Fait à noter, la situation du français dans le reste du Canada ne suit pas la même tendance que celle de l’anglais au Québec. En général, le poids démographique des francophones est plus élevé que le poids du secteur public de langue française.

Ainsi, alors que les francophones représentent 33,4% de la population du Nouveau-Brunswick, les emplois qui requièrent le français dans le secteur public de la province représente 31,8% de tous les emplois offerts.

Dans le reste du Canada, le poids démographique des francophones est de 2,2% alors que les emplois du secteur public qui utilisent le français représentent 1,3%.

Lettres – Le «crash ice» de la francisation

Lettre d’André Sénécald parue dans Le Devoir du 8 novembre 2011.

Chaque année, la ville de Québec est l’hôte d’une épreuve sportive extrême nommée Red Bull Crash Ice. Cette épreuve s’inscrit parmi d’autres événements spectaculaires organisés à travers le monde par la société de boissons énergisantes Red Bull et elle est diffusée à l’international, ce qui constitue une vitrine de choix pour Québec.

La traduction ou l’adaptation en français de la désignation des épreuves sportives extrêmes est un exercice difficile, mais pas impossible. Encore faut-il que les organisateurs manifestent une volonté en ce sens. D’habitude, dans ces cas, on évoque que la mondialisation est une réalité incontournable.

Langue de travail dans le secteur public – Large place à l’anglais

Article de Robert Dutrisac paru dans Le Devoir du 8 novembre 2011.

Dans le réseau de la santé et des services sociaux, 12,1 % des effectifs au Québec travaillent en anglais, soit 140 % du poids démographique des anglophones. En éducation, c’est 17 % du personnel et des cadres qui travaillent en anglais, soit presque deux fois plus que la proportion d’anglophones au Québec. Dans les administrations publiques, 13 % des employés travaillent en anglais.

Il y a plus d’emplois en anglais que d’anglophones

Article de l’Agence QMI paru dans le site du 24 H le 7 novembre 2011.

«Les secteurs publics de langue anglaise du Québec comptent 50 000 emplois de plus que ce que l’on pourrait escompter compte tenu du poids démographique des anglophones. Ces emplois supplémentaires représentent des revenus de 2,2 milliards $ pour les travailleurs», a affirmé M. Thibaudin.

À titre de comparaison, la langue française est relativement peu utilisée dans les services publics ailleurs au Canada. Moins de 32 % des emplois sont principalement francophones au Nouveau-Brunswick, contre 4,9 % en Ontario et 1,3 % dans le reste du pays, où le nombre d’emplois en langue française est inférieur à la population francophone.