avril 2012

Le Québec indépendant un jour ?

Lettre d’opinion de Claudette Carbonneau et de Louis Bernard, publié dans La Presse, le 25 avril 2012

Claudette Carbonneau
Ex-présidente de la CSN

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INÉLUCTABLE

« L’indépendance du Québec est inéluctable. Jamais le coeur et la raison n’ont autant pointé dans la même direction. Des changements majeurs sont intervenus depuis les derniers référendums. Fini les conflits de loyauté, la population et les jeunes en particulier se définissent de plus en plus comme Québécois d’abord! Nous sommes beaucoup moins dépendant de l’économie canadienne au point où des fédéralistes comme Jean Charest doivent maintenant reconnaître que l’indépendance est réalisable. Notre jeunesse qui cherche à s’imposer avec vigueur dans le débat politique ne se contentera pas longtemps d’un État tronqué. Elle voudra sur des sujets qui lui sont chers, comme la mondialisation et l’environnement faire entendre la voix du Québec. Parce qu’elles heurtent nos valeurs, les politiques du gouvernement Harper ne font qu’attiser le goût d’assumer nous même notre destin. Ce ne sont pas les nouveaux pouvoirs évoqués par M. Ignatieff mais plutôt l’immobilisme canadien en matière constitutionnelle qui ne cesse d’élargir le fossé entre les deux solitudes. Quand le coeur et la raison sont réconciliés, quand on comprend que l’indépendance est non seulement réalisable mais préférable, l’urgence de choisir va s’imposer tout comme la maturité amène le goût de conduire sa barque en toute sérénité. »

«Le crime politique commis par Pierre Elliott Trudeau en 1982»

L’histoire tragique – Chronique de Christian Rioux, Le Devoir, 20 avril 2012

[..] Je suis toujours étonné du ton détaché que prennent certains de nos notables pour parler du crime politique commis par Pierre Elliott Trudeau en 1982. Pour peu, on croirait qu’ils discutent du dernier film sur nos écrans. Au pire, pour eux, ce rapatriement imposé de force au Québec serait une erreur, un accident de parcours ou un mauvais souvenir à oublier au plus vite. Surtout pas une défaite, encore moins une débâcle. Ces mots ne font pas partie de leur vocabulaire, qui ne connaît que le droit, pas l’histoire.
TC-

Le coût du F-35 et la hausse des droits de scolarité au Québec

Article de Michel CHOSSUDOVSKY publié sur mondialisation.ca et repris par Vigile.net le 13 avril 2012

f35

Les étudiants universitaires du Québec sont impliqués dans une manifestation de masse concernant la hausse des droits de scolarité imposée par le gouvernement du premier ministre Jean Charest.

Pourtant, au Québec, la question des dépenses militaires et de ses conséquences sur les programmes sociaux n’a pas été soulevée de manière explicite.

L’achat de systèmes d’armes perfectionnés se fera inévitablement aux dépens des transferts du fédéral au provincial, lesquels contribuent au financement de la santé et de l’éducation.

En restreignant le programme des chasseurs F-35, des fonds seraient immédiatement disponibles pour les étudiants universitaires du Québec. En fait, le coût associé à un F-35 (462 millions de dollars) libérerait amplement de ressources pour financer la hausse des frais de scolarité pour des années à venir.

Selon le plan du governement Charest relatif au financement des universités québécoises, les droits de scolarité seront augmentés de 325 $ par an, de manière cumulative, à partir de l’automne 2012 sur une période de cinq ans, soit de $2168 en 2011-2012 à 3793 $ en 2016-2017.

Québec Dépendant

Article publié dans Science et Politique le 13 avril 2012

Les plus nationalistes disent souvent que les Québécois sont “à genoux” devant le Canada. La réalité c’est que les québécois sont bien assis sur leur gros derrières et se font vivre, tel des Bougons.

bougon

Les québécois devraient regarder ce qui se passe en Alberta. Le WildRose Party, un parti de droite libertarien, y est favori pour remporter les élections provinciales.

L’Alberta paye 21 milliards de plus au Canada que ce qu’elle reçoit en services, alors qu’au Québec on recoit plus de 8 milliards par an en péréquation. L’Alberta paye pour nos garderies à 7$, nos frais de scolarité les plus bas au Canada et tous nos luxueux programmes sociaux, alors qu’eux ils n’en ont pas. Eux ils ont la prospérité économique et un taux de chômage quasi-nul parce qu’ils exploitent leurs ressources. Ici au Québec, les écolos “anti-toutte” nous empêchent de développer nos richesses minières, les gaz de schiste, le pétrole dans le golfe et autres.

Gala Mérite en histoire 2012 – Plusieurs jeunes honorés

Article publié sur InfoSuroit.com le 13 avril 2012

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La 10e Édition du Gala Mérite en histoire de la Société nationale des Québécois du Suroît (SNQS) a eu lieu le 9 avril dernier à l’Opti-Centre de Vaudreuil-Dorion. Près de 125 personnes y ont assisté, dont une trentaine de jeunes Méritants, leurs parents, leurs amis et leurs professeurs d’histoire.

Ces jeunes de plusieurs institutions d’enseignements secondaires privées et publiques de la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent ont obtenu une note 95% et plus à leur examen du ministère de l’éducation en histoire du Québec, secondaire 4, l’an dernier.

L’événement tenait à souligner leur travail et leur persévérance lors de cet examen d’histoire. La reconnaissance publique est aussi une façon de les encourager à poursuivre leur bon travail

Le Québec, trente ans d’exclusion

Texte de Liette Perreault publié dans Indépendantes.org le 15 avril 2012

En 1982, le Parlement britannique accédait à la requête de rapatriement de la Constitution canadienne du gouvernement canadien malgré le climat politique tendu qui prévalait depuis le référendum de 1980. La motion d’envoi à Londres du compromis fédéral-provincial avait reçu l’appui de 67 députés fédéraux du Québec.

La Loi constitutionnelle qui régit le Canada actuellement a été promulguée le 17 avril 1982. La portée de cette Loi était tout à fait conforme aux vues centralisatrices de Pierre Elliot Trudeau. L’Assemblée nationale n’a jamais donné son aval à cette mesure depuis. Toutefois, les Québécois n’en sont pas moins assujettis à la Charte canadienne des droits et libertés, une assise juridique qui a préséance sur l’Assemblée nationale en matière de droits civiques.

Les implications sont énormes ! Désormais, en cas de conflit entre le gouvernement québécois et les institutions fédérales, c’est à la Cour suprême que le Québec doit s’adresser. Or la Charte, étant donné que seul le fédéral nomme les juges, a nécessairement une approche pancanadienne et centralisatrice des enjeux soulevés. De telle sorte qu’elle produit une fontaine de jurisprudence qui deviennent autant de paramètres pour les jugements à venir. Ainsi, plus le temps passe, plus le Québec court le risque de s’affaiblir au sein de la Confédération.

«Trente ans dans un carcan qui étouffe le Québec»

Article publié dans La Nouvelle Union le 17 avril 2012

30e anniversaire du rapatriement constitutionnel

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La candidate du Parti québécois de la circonscription d’Arthabaska, Lucie LeBrun, considère que le 30e anniversaire du rapatriement constitutionnel sans la signature du Québec est l’occasion pour les Québécois de constater que le Canada ne leur convient tout simplement plus.

«Trente ans de fausses promesses, trente ans de limitation de nos pouvoirs, trente ans à se faire imposer par une autre nation des choix dont on ne veut pas. Le rapatriement de la Constitution devait être la réponse du fédéral au référendum de 1980, une réponse axée sur l’ouverture et sur la reconnaissance de ce que nous sommes. Le résultat? Le gouvernement fédéral s’en est servi contre la loi 101, contre le droit des Québécois de décider de leur avenir, contre nos choix en matière d’intégration des immigrants. Avec le multiculturalisme à la canadian, c’est fini les deux peuples fondateurs et le Québec est plus que jamais étouffé par les politiques fédérales», a déclaré Mme LeBrun.