décembre 2010

La SSJBM contre l’anglicisation de la santé

Article paru dans le site Internet de Radio-Canada le 13 décembre 2010.

Lors d’une conférence de presse tenue devant le nouvel Institut de réadaptation Gingras-Lindsay, le président de la SSJBM Mario Beaulieu a appelé Québec à agir pour freiner son anglicisation. La fusion récente en une seule entité de l’Institut de réadaptation de Montréal et de l’Hôpital de réadaptation Lindsay en a fait le plus important centre hospitalier de réadaptation au Québec.

Or, la direction a fait une demande auprès de l’Office québécois de la langue française (OQLF) pour étendre à toute l’institution le statut bilingue obtenu à l’origine uniquement pour l’hôpital Lindsay. En vertu de la loi, il faut pour cela que plus de 50 % de la clientèle soit anglophone.

Nous autres on pense que ça devrait rester en français. […] De simplement envisager de lui donner un statut bilingue, on trouve que ça n’a pas de sens. Ce qu’on voit, c’est une tentative d’anglicisation.
— Mario Beaulieu

La SSJB dénonce le statut d’institution bilingue dans le réseau de santé

Article de la Presse Canadienne paru dans Le Métro le 13 décembre 2010.

La Société Saint-Jean-Baptiste dénonce les tentatives de l’Institut de réadaptation Gingras-Lindsay de Montréal (IRGLM) visant à obtenir le statut d’établissement bilingue.

Selon le président de la SSJB, Mario Beaulieu, l’Office québécois de la langue française (OQLF) a entrepris une évalutation linguistique de la clientèle du centre peu après que l’Institut de réadaptation de Montréal et le Lindsay Rehabilitation Hospital, qui recevait une clientèle anglophone, ait fusionné.

Selon M. Beaulieu, cette évaluation demandée par l’IRGLM vise à lui donner le statut d’établissement bilingue. Or, il affirme que le centre reçoit une clientèle majoritairement francophone, tandis que la loi stipule que ce statut doit être accordé à des institutions ayant une clientèle majoritairement anglophone.

La SSJB s’oppose au statut bilingue d’un centre de réadaptation

Article de Philip Authier paru dans The Gazette du 14 décembre 2010. (Traduction: Jacinthe Béliveau)

La SSJB interpelle le gouvernement pour interdire un statut bilingue au centre de réadaption de Montréal en raison des conséquences que cela porterait sur l’anglicisation des communications à l’interne. L’institution a riposté que cette possibilité était exagérée étant donné que le centre de réadaption reste officiellement une institution francophone mais qui offre des services en anglais comme cela a toujours été.

La SSJB demande une enquête de l’OQLF sur le français dans le réseau de santé à Montréal

Montréal, le 13 décembre 2010 – Lors d’un point de presse devant l’Institut de réadaptation Gingras-Lindsay de Montréal (IRGLM), le président de la SSJB, Mario Beaulieu a dénoncé la tentative de donner un statut bilingue anglais-français à cet établissement, qui constitue le plus important centre hospitalier de réadaptation au Québec.

Suite à une fusion entre le Lindsay Rehabilitation Hospital, dont la clientèle était en décroissance, et l’Institut de réadaptation de Montréal (IRM), l’OQLF a entrepris une démarche d’évaluation linguistique de sa clientèle, tel que demandé par le conseil d’administration de l’IRGLM pour obtenir un statut bilingue. Pourtant, selon la plupart des intervenants, l’IRGLM dessert une clientèle massivement francophone. Le statut bilingue anglais-français, en vertu de l’article 29.1 de la Charte de la langue française (loi 101) s’applique aux institutions qui fournissent leurs services à des personnes en majorité d’expression anglaise.

La SSJB demande une enquête de l’OQLF sur le français dans le réseau de santé à Montréal

Montréal, le 10 décembre 2010 – La Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal exhorte la ministre St-Pierre d’arrêter le processus d’anglicisation du plus important centre hospitalier de réadaptation au Québec, et demande une enquête sur l’ensemble des institutions de santé qui ont un statut bilingue, afin de déterminer si elles répondent encore aux critères leur ayant permis d’obtenir ce statut en vertu de la loi 101.

La SSJB convie les médias à un point de presse en face du nouvel Institut de réadaptation Gingras-Lindsay de Montréal (IRGLM), en présence du président de la SSJBM, Mario Beaulieu, ainsi que d’un ancien résident et d’un employé de l’Institut, qui viendront témoigner de l’impact du statut bilingue anglais-français sur les services et les relations de travail.

Ce point de presse aura lieu :
le lundi13 décembre
à 14 h
devant l’IRGLM, en face du 6300 Darlington près de l’angle Van Horne

La CSST limite l’information en anglais

Article de Max Harrold paru dans The Gazette le 9 décembre 2010. Traduction par Jacinthe Béliveau.

Ce sont les ordres des chiens de garde de la langue. Les employeurs qui contactent la commission doivent le faire en français mais les individus sont exemptés de cette politique.

La CSST n’offre plus son service en anglais aux employeurs du Québec, suite aux recommandations de l’Office québécois de la langue française. La Commission de la santé et de la sécurité du travail du Québec (CSST), a supprimé son option “Press 9 for English” dans son service téléphonique automatisé le 26 avril dernier, après que l’OQLF l’a pressé ainsi qu’à 165 autres agences publiques, d’être plus respectueux de la loi sur la langue officielle du Québec.

Se taire, c’est disparaître !

Article paru dans la revue Unité de décembre 2010, p. 6

Le CCMM-CSN est d’avis que l’adoption de la Loi 115 mènera à l’anglicisation d’un nombre croissant d’allophones et de francophones, et ce, dans un contexte où la situation du français au Québec se détériore. Malgré les protestations de plusieurs organisations, regroupées en coalition, et la tenue d’événements pour dénoncer la situation, le gouvernement du Québec a fait la sourde oreille. Il n’a pas fait marche arrière démontrant ainsi qu’il n’a pas le courage d’appliquer la Loi 101 à toutes les écoles du Québec, publiques, privées et privées non subventionnées.

Malgré tout, la Coalition contre la Loi 115 n’a pas l’intention de se taire. Elle surveillera de près les effets de cette loi et entend bien poursuivre la lutte et la mobilisation afin que le gouvernement respecte l’esprit de la Charte de la langue française et le choix des Québécoises et des Québécois de vivre en français.

Les «meilleures» plaintes d’infractions relatives à la loi 101!

Parmi les plaintes présentées sur le site, il y en a plusieurs qui font état d’une caractéristique d’affichage qui n’est pas toujours respectée : le français doit primer sur toutes autres langues. Et ça vaut pour la grosseur des caractères! LE FRANÇAIS doit être plus VOYANT que l’anglais.

Le Mouvement Montréal français a répertorié (avec l’aide des Montréalais) sur son site 266 observations de violation de la Charte de la langue française. Vous pouvez voter jusqu’au 7 décembre pour l’infraction de votre choix, mais juste pour le plaisir, je vous suggère d’aller jeter un œil sur l’éventail d’infractions offerts sur le site du Mouvement Montréal français.

Affichage en français – Une dame a formulé près de 200 plaintes

Article de Josianne Desjardins paru le 6 décembre 2010.

« C’est un manque de respect de s’adresser à moi dans une autre langue que le français dans mon propre pays. J’aimerais que la loi 101 soit renforcée », a expliqué Marie-Thérèse Rioux, une femme dans la soixantaine.
C’est en 2007 que Mme Rioux a constaté que plusieurs commercants, notamment dans l’arrondissement Notre-Dame-de-Grâce-Côte-des-Neiges, contrevenaient à la loi 101 pour leur affichage en anglais, voire en italien.

La question linguistique est de plus en plus importante pour le peuple québécois

Un sondage de la firme Léger démontre que la deuxième plus importante préoccupation quotidienne des électeurs est l’assimilation des francophones après la maladie.

Lorsqu’on demande aux 3060 personnes sondées pourquoi elles sont fières du Québec, les raisons invoquées le plus souvent sont qu’on y parle encore français et la qualité de vie. Chez les jeunes Québécois, la fierté à l’endroit du Québec réside principalement dans le fait qu’on y parle français (18 %) et dans notre culture (16 %).