Économie

La performance lamentable de Québec Inc.

Article de Léo-Paul Lauzon publié dans le journal Métro le 26 janvier 2012

Québec Inc. coûte très et beaucoup trop cher en fonds publics pour des absolument résultats absolument désastreux. Va falloir arrêter de se péter les bretelles et clancher. Pour stimuler supposément l’économie et aider nos entreprises, le gouvernement du Québec y met le gros paquet depuis plusieurs années. Eh oui, c’est le Québec qui subventionne le plus les entreprises au pays, soit 9 milliards$ l’an en incluant les alumineries, contre 3 G$ pour l’Ontario, et c’est la province qui a les impôts corporatifs les plus bas en Amérique du Nord et pour les minières, c’est au monde. La moitié des 300 000 compagnies au Québec ne paie aucun impôt sur des profits milliardaires….

Faut arrêter drette-là l’hémorragie en fonds publics versés à chaque année à nos B.S. corporatifs de luxe. Le fameux modèle québécois avec ses monumentales vaches sacrées consenties aux affairistes, loin de créer de la richesse collective, est en train d’emporter nos services sociaux dans un état encore plus pitoyable. Faut que nos élus mettent fin à cet immobilisme pernicieux qui favorise Québec Inc. Ça va prendre beaucoup d’audace, de courage et d’indépendance pour tenir tête aux puissants lobbies patronaux, mais les intérêts supérieurs de la collectivité doivent primer. Trop longtemps les compagnies québécoises ont été branchées aux mamelles de l’État qui s’est transformé pour elles en guichet automatique. Faut les responsabiliser en mettant fin au bar ouvert des subventions et des cadeaux fiscaux, comme le font avec succès d’autres pays. Même les États-Unis. Eh oui, les States

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La FEC-CSQ se bat contre la hausse frais de scolarité

Article de Reine Côté publié dans Branchez-vous le 23 janvier 2012

«Alors que nous avons tendance à la considérer comme un acquis de la société québécoise, l’accessibilité au cégep et à l’université demeure malheureusement menacée. En ce début d’année 2012, plusieurs événements en appellent à notre indignation pour poursuivre la mobilisation en faveur de services publics plus justes et financés de manière plus équitable», a déclaré lundi, le président de la Fédération, Mario Beaulieu, par voie de communiqué.

Ce dernier est préoccupé par l’accès au cégep, qu’il estime menacé dans certaines régions en raison de la baisse des effectifs.

La FEC-CSQ a déjà envisagé certaines solutions. Il faudrait modifier la gestion des demandes d’admission, bonifier le programme d’aide financière aux études, favoriser les inscriptions à la formation technique pour les jeunes et à la formation continue pour les adultes.

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Les provinces se réunissent pour faire front commun contre Ottawa

Article de Jessica Murphy publié dans le Journal de Montréal le 16 janvier 2012

Les premiers ministres du pays passeront les deux prochains jours à tenter de trouver une solution commune à présenter à Ottawa dans le dossier des soins de santé.

photo journal montreal

Les dirigeants provinciaux et territoriaux seront en début de semaine à Victoria, en Colombie-Britannique, pour élaborer une stratégie à la suite de la décision unilatérale d’Ottawa de dicter le cadre financier des soins de santé.

Les premiers ministres sont cependant divisés quant à savoir si cette entente est acceptable. Une ligne de fracture oppose les provinces de l’Ouest et de l’Est et du pays. L’Ontario fait partie des provinces qui ont fait part de leur mécontentement envers le plan fédéral.

Ottawa a choisi de court-circuiter en décembre ce qui s’annonçait comme de longues négociations sur les transferts en santé aux provinces, en dictant ses conditions. Les transferts continueront de croître de 6 % par année jusqu’en 2017, mais par la suite, la croissance des transferts sera liée à la croissance économique, incluant l’inflation, ce qui donnerait probablement une croissance avoisinant les 4 % par année.

« Cela a complètement changé la dynamique », estime Patrick Fafard de l’Université d’Ottawa, qui note que les provinces, plutôt que de faire front commun pour obtenir de l’argent supplémentaire d’Ottawa, sont maintenant aux prises avec des cibles plus aléatoires.

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Lettres – La grande guignolée de M. Harper

Lettre d’opinion de Jean-Marc Lord – Bécancour, publié dans Le Devoir le 30 décembre 2011

Nous avons été nombreux à donner généreusement de l’argent, des denrées ou du temps lors des différentes guignolées des dernières semaines. C’est là l’expression d’une solidarité sociale bien sentie.

En cette période de guignolée, le premier ministre Harper ne voulait évidemment pas être en reste. En effet, le 1er janvier 2012, le taux de l’impôt des compagnies passe de 16,5 % à 15 %, ce qui paraît minime à première vue. Mais quand on sait que cette nouvelle baisse d’impôt pour les grandes compagnies leur fera économiser, ensemble, plus de 4 milliards $ par année, on comprend que les organisateurs des guignolées se sentent jaloux. Ou peut-être même insultés?

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Commission fédérale de valeurs mobilières – Ottawa ne peut aller de l’avant, tranche la Cour suprême

Article de François Desjardins publié dans Le Devoir le 22 décembre 2011

La Constitution ne donne pas le droit au gouvernement fédéral de créer une commission pancanadienne de valeurs mobilières de manière à remplacer les autorités réglementaires provinciales, a estimé aujourd’hui la Cour suprême dans une décision très attendue.

Les neuf juges du plus tribunal du pays, à qui le cabinet Harper a soumis son projet de loi en mai 2010 pour en faire évaluer la faisabilité constitutionnelle, ont écrit que «la Loi sur les valeurs mobilières, dans sa version actuelle, n’est pas valide, car elle ne relève pas du pouvoir général de réglementation en matière de trafic et de commerce conféré au Parlement» par la Constitution.

L’opinion de la Cour, dans ce cas-ci, découle d’un renvoi par le gouvernement fédéral. Il ne s’agit que d’un avis juridique, mais le jugement vient porter un dur coup aux intentions que caresse Ottawa avec l’appui de la communauté financière de Toronto.

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F-35 : le Canada verse 35 M $ supplémentaires aux États-Unis

Article d’ Alec Castonguay publié dans l’Actualité le 9 décembre 2011

Malgré la polémique qui entoure l’achat de F-35, le gouvernement Harper vient de verser 35,7 millions de dollars supplémentaires au gouvernement américain pour contribuer à la mise au point de cet avion de chasse. Et ce, sans savoir si les 65 appareils commandés seront suffisants pour répondre aux besoins du Canada à long terme.

phot actualité

Le gouvernement canadien n’a posé aucune question et n’a exigé aucune garantie particulière du gouvernement américain avant de lui verser 35,7 millions de dollars supplémentaires pour l’aider à développer son avion de chasse F-35, qui éprouve de sérieuses difficultés, a appris L’actualité.

Cette nouvelle tranche s’ajoute aux 168 millions de dollars versés auparavant. C’était le dernier montant rendu public. Ottawa a donc versé 203,7 millions de dollars à Washington et Lockheed Martin jusqu’à présent dans le cadre du programme Joint Strike Fighter F-35, confirme Evan Koronewski, porte-parole au sein des Forces canadiennes.

Cette somme ne fait pas partie des 15 à 29 milliards de dollars qu’Ottawa devra verser pour acquérir les 65 chasseurs d’ici 2022. Les 203,7 millions sont utilisés par le gouvernement américain pour la conception de l’appareil. Le Canada étant un partenaire industriel du F-35, comme huit autres pays, il s’est engagé à verser aux États-Unis 741 millions de dollars sur 40 ans.

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Le NPD dénonce l’offensive contre les bananes Chiquita

Article de Martin Croteau publié dans La Presse le 21 décembre 2011

L’opposition officielle s’insurge contre l’offensive lancée par différents ministres conservateurs contre les bananes Chiquita.

photo La presse

La multinationale de l’agroalimentaire a annoncé la semaine dernière qu’elle cessera d’utiliser du carburant produit avec des sables bitumineux canadiens. Cette décision a été critiquée par différents ministres fédéraux.

Le blogue EthicalOil.org, mouvement citoyen, dont le fondateur travaille aujourd’hui dans le cabinet du premier ministre Harper, a lancé un appel au boycottage de Chiquita.

La députée néo-démocrate Megan Leslie, critique de son parti en matière d’environnement, accuse les conservateurs d’avoir lancé une «guerre hypocrite» contre Chiquita. «Je suis estomaquée que le gouvernement fasse la promotion de l’industrie des sables bitumineux avec tant de vigueur en dépit de la manière dont elle nous nuit et malgré son effet sur nos relations commerciales», a-t-elle dénoncé.

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Un registre provincial?

Chronique de Lysiane Gagnon publié dans La Presse le 20 décembre 2011

Il y a des batailles qu’il ne vaut pas la peine d’engager. La croisade du gouvernement du Québec en vue de récupérer les données québécoises du (bientôt défunt) programme d’enregistrement des armes d’épaule est peut-être de celles-là.

C’est jeter l’argent des contribuables par les fenêtres que de se lancer dans une contestation judiciaire qui, au pire, n’aboutira à rien puisque le gouvernement Harper a de toute façon l’intention de détruire les données, et qui, au mieux, ne servirait qu’à récupérer des données fautives et incomplètes pour ensuite retomber dans les mêmes écueils qui ont miné l’entreprise fédérale.

Si le Québec héritait des données du registre fédéral, que se passerait-il?

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Langue de travail dans le secteur public – Large place à l’anglais

Article de Robert Dutrisac paru dans Le Devoir du 8 novembre 2011.

Dans le réseau de la santé et des services sociaux, 12,1 % des effectifs au Québec travaillent en anglais, soit 140 % du poids démographique des anglophones. En éducation, c’est 17 % du personnel et des cadres qui travaillent en anglais, soit presque deux fois plus que la proportion d’anglophones au Québec. Dans les administrations publiques, 13 % des employés travaillent en anglais.

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Il y a plus d’emplois en anglais que d’anglophones

Article de l’Agence QMI paru dans le site du 24 H le 7 novembre 2011.

«Les secteurs publics de langue anglaise du Québec comptent 50 000 emplois de plus que ce que l’on pourrait escompter compte tenu du poids démographique des anglophones. Ces emplois supplémentaires représentent des revenus de 2,2 milliards $ pour les travailleurs», a affirmé M. Thibaudin.

À titre de comparaison, la langue française est relativement peu utilisée dans les services publics ailleurs au Canada. Moins de 32 % des emplois sont principalement francophones au Nouveau-Brunswick, contre 4,9 % en Ontario et 1,3 % dans le reste du pays, où le nombre d’emplois en langue française est inférieur à la population francophone.

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Ces PDG qui ignorent le français

Article de Jean-François Cloutier paru dans Le journal de Montréal le 30 octobre 2011.

Le manque de connaissance du français du PDG, combiné à l’absence de réels lieutenants québécois, risque toutefois de représenter un problème pour une entreprise établie à Montréal, selon Mario Beaulieu, porte-parole du Mouvement Montréal français. Surtout si elle réalise une bonne part de son chiffre d’affaires au Québec.

M. Beaulieu cite des études voulant que l’efficacité des travailleurs soit plus grande s’ils travaillent dans leur langue maternelle.

Dans une lettre ouverte, Gaétan Frigon, le PDG de Publipages, dénonçait l’absence de représentation québécoise à la haute direction de Loblaws pour expliquer la perte constante de parts de marché de l’épicier au Québec, par rapport aux rivaux Metro et IGA. Même si le PDG parle français, toutes les décisions sont prises à Toronto, critiquait-il.

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