février 2011

Une menace pour notre identité

Article de Marie-Claude Malboeuf paru dans La Presse le 28 février 2011

Christian Dufour, auteur de l’essai Les Québécois et l’anglais, le retour du mouton, voit d’un très mauvais oeil la récente promesse de Jean Charest. «Si tous les francophones parlent anglais, qu’est-ce qui motivera les immigrants ou les anglophones à apprendre notre langue?» Plutôt favorable à l’anglais intensif, le président de la Société Saint-Jean-Baptiste se montre quand même inquiet lui aussi. Il est exagéré de l’imposer à tous les élèves, explique Mario Beaulieu, car certains n’ont pas la bosse des langues. Et certains autres pourraient préférer miser sur l’espagnol, langue également fort utile dans les Amériques. «Il faut laisser le choix aux gens, conclut-il. Sinon, je ne vois pas pourquoi les élèves anglophones ne seraient pas pareillement obligés de faire la moitié de leur 6e année en français.»

Politiques d’assimilation

Lettre d’opinion de Laval Lavallée parue dans Le Devoir du 25 février 2011

La volonté gouvernementale d’améliorer les aptitudes linguistiques dans nos écoles est louable, mais je crois que les politiques mises de l’avant lors du discours inaugural nous mèneraient directement à une assimilation plus prononcée à la langue de Shakespeare.

Charest cible l’éducation

Article de la Presse Canadienne paru dans l’édition papier du journal Metro et le site 98,5 FM le 24 février 2011.

Instaurer un programme d’anglais intensif dans toutes les classes de 6e année de la province et… revenir au vouvoiement. Le premier ministre Jean Charest a annoncé des mesures on ne peut plus précises dans son discours inaugural hier.

Pour sa part, la Société Saint-Jean-Baptiste remet en question le caractère obligatoire et universel de ce programme. «Des mesures comme celles qui sont promises par les libéraux, en l’absence d’un renforcement de la loi 101 et de son application au CEGEP, ça va renforcer l’anglicisation de Montréal et du Québec», a argué le président de la SSJB, Mario Beaulieu.

Le couple royal n’est pas bienvenu au Québec selon des séparatistes

Article de Marianne White paru dans The Gazette du 21 février 2011. (Traduction de Jacinthe Béliveau)

La SSJBM, institution nationaliste, qui a pris part à la manifestation lors de la visite du Prince Charles, est à penser rejoindre les forces du RRQ cet été pour la prochaine visite royale.
« L’intense attention médiatique que cette visite va attirer serait une belle opportunité à prendre pour faire entendre notre message et rafraîchir la mémoire des Québécois sur les crimes qu’a commis cette institution monarchique. » disait M. Mario Beaulieu, président de la SSJBM.
Il rappelle que la Grande-Bretagne n’a jamais présenté d’excuses pour l’assimilation des francophones hors Québec et à la déportation de 12 500 Acadiens en 1775.

Bourgeois et Beaulieu ont dit ne pas s’attendre à attirer des centaines de manifestants étant donné que les Québécois deviennent de plus en plus indifférents à la monarchie.

Sondage: les jeunes Québécois préfèrent écouter de la musique en anglais

Article paru dans The Gazette du 21 février 2011. Traduction: Jacinthe Béliveau

« Les jeunes Québécois francophones écoutent massivement plus de musique anglaise que française, selon un récent sondage. L’Association pour les études canadiennes a commandé ce sondage. Léger-Marketing a sondé 1 000 Québécois pendant la dernière semaine du mois de janvier.

75 % des répondants âgés de 18 à 24 ans ont répondu être « fortement en accord » ou « assez en accord » avec l’énoncé: J’écoute plus de musique en anglais qu’en français. Parmi les gens âgés de plus de 65 ans, seulement 20 % ont répondu à l’affirmative à cet énoncé.

Charles Castonguay pour le Québec français

Article de Louis Cornellier paru dans Le Devoir du 19 février 2011.

« Avec une remarquable constance, le mathématicien Charles Castonguay y mène, là et ailleurs, le combat pour un Québec français et contre les jovialistes qui affirment que tout va bien dans ce dossier. « Le recul du français a beau battre tous les records, écrit-il dans Le français dégringole, il en reste toujours qui branlent dans le manche devant le besoin évident de relancer la francisation du Québec au moyen de nouvelles mesures contraignantes. »

Pour renverser la tendance, Castonguay propose d’agir sur trois fronts: étendre la loi 101 au cégep, franciser fermement la langue de travail et lier la reconnaissance de la citoyenneté québécoise à une connaissance suffisante du français.

Porter le flambeau des patriotes

Flambeau
Article de Serge Fogues paru dans Canoé.ca le 15 février 2011.
Quelque 75 personnes ont bravé le froid mardi soir à Montréal afin d’honorer la mémoire des 12 patriotes pendus au Pied-du-Courant, à la suite des rébellions de 1837 et 1838. Selon Mario Beaulieu, président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, l’héritage des patriotes demeure encore très présent dans nos vies. «Les patriotes réclamaient la démocratie parlementaire, la fin de la corruption au sein du gouvernement et des droits égaux pour le peuple d’origine française. C’est grâce à eux si nous vivons dans un système démocratique et que nous existons encore», a-t-il dit.

Le prince William et Kate au Canada en juin

Article de la Presse canadienne paru dans le journal Metro du 17 février 2011.

Le Québec figure sur l’itinéraire du couple princier, qui devrait visiter les villes de Montréal et de Québec. Le couple royal britannique se rendra aussi en Alberta, dans les Territoires du Nord-Ouest, à l’Île-du-Prince-Edouard et dans la région d’Ottawa. En novembre 2009, le RRQ et un autre groupe souverainiste, la Société Saint-Jean Baptiste (SSJB), s’étaient opposés à la visite du père de William, le prince Charles, qui avait fait une visite éclair de huit heures au Québec dans le cadre d’un voyage officiel au Canada.

Jean-Marc Léger, le combattant

Texte de Christian Gagnon, membre du Conseil général de la SSJBM, paru dans le journal Metro du 16 février 2011.

Lorsqu’on a été pour son peuple une personne visionnaire et audacieuse, un guide et un grand penseur, il y a plusieurs façons de quitter ce bas monde. On peut mourir jeune, au sommet de sa gloire et de sa notoriété. Ce faisant, on a toutes les chances de devenir une icône et de voir son legs brandi bien haut par ses héritiers idéologiques.

Un père de la Francophonie s’éteint

Article d’Antoine Robitaille paru dans Le Devoir du 15 février 2011.

«Très tôt, j’ai eu le sentiment qu’une langue commune pouvait solliciter la solidarité», disait-il en entrevue au Devoir, en 2005. Jean-Marc Léger racontait avoir hérité de ses parents «le culte de la langue»: «Ils souhaitaient que leurs enfants puissent faire les études qu’ils n’avaient pas eu la possibilité de faire. Ils ont réussi. Au collège, je me suis intéressé à toutes les formes d’expression de la langue. Rapidement, j’ai compris qu’elle était importante, non seulement pour ce qu’elle était, mais aussi pour ce qu’elle pouvait incarner.»

Décès de Jean-Marc Léger

La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal vient de perdre l’un de ses plus illustres membres, M. Jean-Marc Léger. La SSJBM lui a décerné le prix Olivar

C’est la faute à Vigneault !

Article de Guillaume Bourgault-Côté paru dans Le Devoir du 8 février 2011.

« L’ancien patron des JO de Vancouver rejette les critiques sur l’absence du français lors de la cérémonie d’ouverture. »

« Or, Gilles Vigneault a refusé de céder les droits d’utilisation de sa chansons (Mon pays) – comme il le fait généralement dans ce type de circonstances. Ou plutôt, il a posé des conditions pour s’assurer que le morceau ne serait pas interprété comme un hommage au pays Canada: il ne voulait pas de feuille d’érable visible lors de la prestation, ni rien qui puisse laisser croire que le texte parle du Canada plutôt que du Québec. En somme: ne pas dénaturer la chanson.  »