février 2012

Une arnaque royale

LUTTER CONTRE LES INÉGALITÉS

Le 18 janvier 2008, lors d’une visite à un centre d’aide pour itinérants, « son Excellence et la très honorable » Michaëlle Jean a prononcé un discours sur la pauvreté :

« Il faut envisager d’autres façons de vivre ensemble, a-t-elle lancé (probablement avec des trémolos dans la voix). Des façons plus justes, des façons plus équitables. » Je suis parfaitement d’accord avec notre ancienne gouverneure générale. J’ai d’ailleurs une suggestion : et si on arrêtait tout de suite d’accorder des pensions grotesques à des gens qui ont occupé des postes honorifiques totalement inutiles ? Il me semble que ça serait un bon début pour lutter contre les inégalités, non ?

Je lance l’idée, comme ça.

Qu’en pensez-vous, Madame Jean ?

Merci pour le français

Article de Roger Kemp publié dans le Nouvelliste le 9 février 2012

Voir dans le Nouvelliste

Lettre aux commerçants et publicitaires.

La Société Saint-Jean-Baptiste de la Mauricie a entrepris en 2008 une action invitant les commerçants de la Mauricie à remplacer l’expression anglaise Boxing Day pour annoncer leurs soldes du temps des Fêtes par des expressions françaises plus significatives pour les gens de la Mauricie. Cette action, soutenue et appuyée par l’Office de la langue française, les services de publicité des médias et les entreprises de communication, a porté fruit au fil du temps.

Dans le cadre du 175e anniversaire des Patriotes en 2012, dévoilement de la maquette du Mémorial à Louis-Joseph-Papineau

Communiqué de presse publié sur CNW Telbec le 8 février 2012

Dans le cadre du 175e anniversaire des Patriotes de 1837-38 en 2012, nous sommes heureux de procéder au dévoilement de la maquette du «Mémorial Louis-Joseph-Papineau à Saint-Denis-sur-Richelieu».

Le dévoilement se fera en présence de quelques coprésidents d’honneur : de l’ancien premier ministre Bernard Landry, de Monsieur Mario Beaulieu, président de la SSJB de Montréal, de Fernand Daoust, ancien secrétaire-général de la FTQ, de Monsieur Gilles Rhéaume, ancien président de la SSJB de Montréal et porte-parole du Comité. Ce dévoilement se tiendra lors de la conférence de presse qui se tiendra lundi le 13 février prochain, à 11h, à la Maison Ludger-Duvernay, située au 82 rue Sherbrooke Ouest à Montréal.

Tous les membres des médias sont invités à être présents.

Alexandre Belliard s’attaque à l’histoire des francophones d’Amérique

Article publié sur TVA Nouvelles le 8 février 2012

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L’auteur-compositeur-interprète Alexandre Belliard s’attaque à l’histoire des francophones d’Amérique avec une série d’albums baptisée Légendes d’un peuple, dont le premier tome sera lancé le 15 février.

Avec ses propres mots, ainsi que ceux de Michèle Lalonde, Joséphine Bacon, Louis Fréchette ou François-Xavier Garneau, Belliard fait revivre des personnages marquants comme Marie Rollet, Pierre Le Moyne d’Iberville et Louis-Joseph Papineau.

Il rappelle aussi à la mémoire vivante des événements décisifs de l’histoire commune, comme la Grande Paix de Montréal et les Rébellions de 1837-1838.

Pour porter l’héritage de ses ancêtres, Alexandre Belliard a pu compter sur la collaboration d’Hugo Perreault, Philippe Brault, Guido Del Fabbro, Joséphine Bacon, Éric Goulet et Richard Séguin.

Jubilé de la reine Élisabeth II Des députés québécois refusent la médaille

Article de Jessica Murphy publié sur TVA Nouvelles le 8 février 2012

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Les députés du Bloc québécois vont refuser leur médaille du jubilé de diamant de la reine, pour inciter le premier ministre Stephen Harper à mettre fin à ses «folies monarchistes».

«Cela ne correspond tout simplement pas aux valeurs du Québec», a déclaré le député bloquiste Louis Plamondon au sujet de ces médailles qui soulignent le 60e anniversaire de l’accession au trône de la reine Élisabeth II.

Selon lui, le coût des célébrations, estimé à 7,5 millions $ par le gouvernement, dont 3,5 millions $ pour la production de 60 000 médailles, est également « extravagant » dans une période d’austérité.

«Dans une famille, quand c’est l’anniversaire de quelqu’un mais que les finances sont serrées, vous le célébrez, mais d’une manière qui est financièrement responsable», a déclaré M. Plamondon.

Les Fédéralistes croient de nouveau à l’INDÉPENDANCE du QC!

Article publié par « Marquis » sur Forum de l’Amérique française le 2 février 2012

Il semble que je ne sois plus le seul à croire à un prochain gouvernement du Québec dirigé par le Parti Québecois, ET À L’INDÉPENDANCE DU QUÉBEC!!! Même plusieurs fédéralistes recommencent à le croire… , juste à lire leurs textes plein de faussetés pour décourager les Québécois à s’affranchir de la tutelle du gouvernement Canadien!!

QUE DE DÉSINFORMATIONS dans le texte suivant!! Incroyable!! On va voir de plus en plus de ces textes, d’ici les prochaines élections provinciales, d’ici décembre 2013 au plus tard (le mandat d’un gouvernement québécois est, en théorie, de 5 ans, les dernières élections provinciales ayant eu lieu en décembre 2008, mais, en pratique, des élections se font, en moyenne, aux 4 ans, au Québec, ET NON PAS À DATE FIXE).!
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Maintenant, les Québécois, AU CONTRAIRE, SAVENT DE PLUS EN PLUS qu’ils POURRAIENT ÊTRE très riches, avec tous les produits miniers et de gaz et autres en ressources naturelles sur le territoire, si Charest arrêtait de donner les ressources naturelles des Québécois à des étrangers, et s’ils (les Québécois) décidaient DE SE PRENDRE EN MAINS, ET DE REPRENDRE « LEUR BUTIN » (comme disait Duplessis) pour le bénéfice, EN PREMIER, des Québécois…….
TOUT CELA, EN PLUS, en développpant, EN PREMIER, tout le potentiel énergétique des ÉNERGIES DOUCES (éolienne, géothermique, marémotrice, solaire, etc..).
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En Avant !

Chroniques de Peirre-Luc Begin publié dans Le Québécois le 5 février 2012

L’ancien ministre péquiste Marcel Léger avait un bon mot pour parler de la nécessaire coalition des forces indépendantistes au Québec : l’indépendance n’est ni à droite ni à gauche, elle est en avant! J’aime bien. Néanmoins, il est une droite qui ne participera jamais au projet indépendantiste. Pire, qui le combattra toujours et de laquelle il ne faut rien espérer.

En effet, les adeptes de la droite extrême, partisans de l’idéologie libertarienne ou ultra-libéraux, ne se joindront jamais à un projet collectif qui nécessite la solidarité (mot qui leur cause de l’urticaire) comme celui de l’indépendance. Ces apôtres de l’individualisme à tout crin et du démantèlement de l’État au profit du privé ne sauraient adhérer à un projet qui vise à doter l’État québécois des attributs d’un véritable État national.

Jubilé de la reine – Pas de médailles pour Ahuntsic – La députée Maria Mourani refuse de les distribuer

Article de Guillaume Bourgault-Coté publié dans Le Devoir le 8 février 2012

Les citoyens d’Ahuntsic devront travailler plus fort que ceux des 307 autres circonscriptions du Canada s’ils veulent obtenir une des 60 000 médailles du jubilé de la reine: leur députée, Maria Mourani, n’a «aucunement l’intention» de participer à la distribution d’un «symbole de colonisation».

Maria

En théorie, chaque député et sénateur du Parlement devrait distribuer 30 médailles du jubilé au cours de l’année, selon les directives mentionnées dans la Gazette du Canada de samedi. Cette allocation représente une «occasion unique d’honorer des individus qui consacrent temps et efforts à bâtir» une société plus juste, soutenait le bureau du gouverneur général dans une lettre transmise aux députés le 15 décembre.

Sauf que Maria Mourani se moque bien de ces récompenses. Alors, non seulement retournera-t-elle la médaille qui lui est réservée d’office (comme à tous les députés), mais elle refuse aussi que la moindre médaille du jubilé soit octroyée par son bureau de circonscription. «Je suis souverainiste, je suis républicaine, ce sont mes valeurs et les gens le savent. Alors, je ne collaborerai pas pour donner ces médailles», indique-t-elle en entretien.

Conférence sur la question du Québec – Le Canada anglais souffre d’une allergie constitutionnelle

Article de Manon Corneiller publié dans le Devoir le 8 février 2012

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Reprendre les discussions constitutionnelles pour répondre aux attentes du Québec? «Pas maintenant» et peut-être même «jamais». Modifier la Constitution pour les mêmes raisons? «Une tâche impossible».

Réunis pour une conférence sur la «question du Québec» à l’Université de Toronto, plus d’une centaine d’universitaires, de juristes et de politiciens du Québec et du reste du Canada n’ont pu que constater le fossé les séparant. Alors que les Québécois croient toujours à la nécessité d’une réponse constitutionnelle, leurs vis-à-vis craignent comme la peste d’ouvrir un panier de crabes et de revivre les angoisses passées.

Quand le professeur et ancien député péquiste Daniel Turp a demandé aux participants s’ils jugeaient possible de voir la reconnaissance de la nation québécoise enchâssée dans la Constitution, seulement une poignée ont levé la main. Et ce n’est pas parce que plusieurs ne le souhaiteraient pas.

Anglais au primaire: un peu tôt

Article de Serge Paré publié dans Le Soleil le 7 février 2012

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Que faire à l’école? L’expérience suisse, entre autres, peut nous instruire. Après avoir pratiqué l’enseignement simultané de deux langues sur une période de plus de six ans, nos autres cousins se sont rendu compte que les enfants manquaient de points de repère, avaient des difficultés d’expression et d’interprétation.

Il est évident que la maîtrise de sa langue maternelle est un formidable tremplin pour apprendre, par la suite, toutes les langues du monde. Il faut, en effet, des repères pour s’orienter, interpréter et pour s’exprimer. Ainsi, c’est au secondaire que l’on devrait offrir des cours d’anglais intensifs. Les étudiants pourraient compter sur un vocabulaire plus étendu et une meilleure compréhension de la structure des langues.

PLAIDOYER POUR L’UNIVERSITÉ FRANCOPHONE

Article de Charles Berthelet publié dans L’Aut’Journal le 6 février 2012

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L’auteur est titulaire d’un D.E.C. en sciences humaines du Collège Jean-de-Brébeuf. Âgé de 20 ans, il poursuit présentement ses études à l’Université du Québec à Montréal.

Plus rien ne justifie, au 21e siècle, que les étudiants québécois, pour acquérir une formation supérieure, se sentent « obligés » de poursuivre leurs études postsecondaires du côté anglophone.

Que nos meilleurs cerveaux n’aient pas le réflexe de choisir massivement nos universités francophones (ne serait-ce que, s’ils en sentent le besoin, pour en hausser le niveau) est inquiétant. Je m’inquiète également du fait qu’ils n’y sont pas, pour la plupart, encouragés.

Le français est pourtant une formidable langue d’enseignement, porteuse d’une richesse culturelle profonde et internationale, d’une tradition humaniste et classique incontournable et d’une modernité imposante.

Si on n’encourage plus que les institutions et établissements d’enseignement et de recherche anglophones, sous prétexte que le savoir et la communication doivent être unifiés sous l’effigie d’une langue commune, nous avons perdu la bataille contre l’homogénéisation culturelle.

Rencontre à Toronto – La question du Québec et la prochaine génération

Article d’ Alain-G. Gagnon publié dans Le Devoir le 7 février 2012

Le Canada n’est pas en reste et il a subi les contrecoups de ces phénomènes internationaux, ce qui a fait en sorte que la question nationale du Québec ait pu sembler perdre de sa pertinence pour de nombreux acteurs politiques et sociaux. Aujourd’hui, cependant, avec l’annonce de la tenue d’un référendum sur l’avenir de l’Écosse au sein du Royaume-Uni, le Canada ne gagnerait-il pas à prendre au sérieux la question du Québec plutôt que de continuer à l’ignorer?

Conscients de toutes ces difficultés, nous croyons le temps venu pour la prochaine génération d’épauler ceux qui se sont investis dans les débats de société des dernières décennies en faisant faire de nouveaux pas aux Québécois et aux Canadiens dans les domaines de la citoyenneté, de l’affirmation identitaire, de la conquête des marchés internationaux et de la reconnaissance des peuples.