janvier 2012

LANGUE DE MOLIERE OU DE SHAKESPEARE AU QUEBEC ( 2ième partie)

Entrevue de Mario Beaulieu avec d’Isidore Grao pour La Voix De Cartier publié le 24 janvier 2012

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IG : Croyez-vous que la langue en tant que véhicule principal de communication soit un élément déterminant pour une nation ? Ou ne croyez-vous pas qu’il fasse apporter aux citoyens un supplément d’âme aux travers des valeurs telles que la solidarité, et ce dès leur jeune scolarité ? Par exemple, en développant davantage l’éducation de l’histoire de leur pays et de la géographie afin de transférer les traditions et de pouvoir ainsi créer des éléments de cohésion.

MB : La langue française est le véhicule de la culture québécoise. La Société Saint Jean-Baptiste depuis 1834 a aussi mené plusieurs batailles pour que l’on maintienne l’enseignement de l’histoire. Pour un peuple ne pas connaître son histoire c’est comme être amnésique pour la culture et l’identité nationale. Il y a eu un affaiblissement de l’enseignement de l’histoire. Même à l’heure actuelle dans les universités québécoises il n’existe aucune chaire d’histoire du Québec. On enseigne très peu l’histoire politique. Il y a peut être une certaine forme de tabou. Les jeunes québécois perdent petit à petit leur identité nationale. Il y a malgré tout des études qui démontrent que les jeunes québécois se considèrent de plus en plus comme québécois avant d’être canadiens. Le gouvernement fédéral, notamment par le financement de chaires de recherches du Canada a cherché à évacuer l’enseignement de l’histoire nationale des écoles. La société Saint Jean- Baptiste contribue fortement à relancer une coalition pour l’histoire du Québec. Celui-ci vise à renforcer cet enseignement à tous les paliers de l’enseignement et de l’éducation Québécoise. Ceci est fondamental.

La FEC-CSQ se bat contre la hausse frais de scolarité

Article de Reine Côté publié dans Branchez-vous le 23 janvier 2012

«Alors que nous avons tendance à la considérer comme un acquis de la société québécoise, l’accessibilité au cégep et à l’université demeure malheureusement menacée. En ce début d’année 2012, plusieurs événements en appellent à notre indignation pour poursuivre la mobilisation en faveur de services publics plus justes et financés de manière plus équitable», a déclaré lundi, le président de la Fédération, Mario Beaulieu, par voie de communiqué.

Ce dernier est préoccupé par l’accès au cégep, qu’il estime menacé dans certaines régions en raison de la baisse des effectifs.

La FEC-CSQ a déjà envisagé certaines solutions. Il faudrait modifier la gestion des demandes d’admission, bonifier le programme d’aide financière aux études, favoriser les inscriptions à la formation technique pour les jeunes et à la formation continue pour les adultes.

Mettre le cap sur l’indépendance

Article de Bernard Landry publié dans le Devoir le 24 janvier 2012

La péréquation est une fumisterie et Ottawa nous coûte beaucoup plus cher qu’il nous rapporte. Il faut remplacer la fausse charité par la vraie justice et «une province pauvre» par un pays riche. George Washington a fait l’indépendance des États-Unis en répétant There is no gifts between nations. Cette vérité n’a jamais cessé d’être d’actualité et doit nous inspirer.

On voit bien que la détresse actuelle de notre parti ne peut donc se résumer à une seule question de leadership. Mais les personnes qui le dirigent actuellement ont un devoir crucial et impérieux: mettre l’intérêt national avant toute forme d’ambitions personnelles. Qui est le mieux placé pour nous conduire rapidement au pouvoir, étape essentielle vers l’indépendance? Cette réflexion s’impose aussi à tous les militants qui doivent faire preuve de lucidité, de solidarité et d’unité pour renforcer notre option.

Je milite depuis quarante ans dans ce parti, et le fais encore. Il fut et est toujours un formidable instrument de progrès national. Pourvu qu’il soit bien orienté et bien dirigé. La sagesse est de le sauver dans l’unité, plutôt que chercher de lentes et incertaines alternatives. Ces recherches sont honorables, mais elles doivent s’effectuer dans un esprit de solidarité et d’efficacité.

Je suis bien placé, avec la trajectoire qui est la mienne, pour dire aux personnes concernées qu’elles doivent penser à la patrie avant tout. Chevalier de Lorimier, à la veille de sa mort injuste et héroïque, pensait-il à ses intérêts personnels quand il a dit: «Vive la liberté! Vive l’indépendance!»? L’heure du réveil a sonné.

Nous sommes en guerre.

Article de Jean Archambault publié sur Vigile le 23 janvier 2012

Nous stagnons dans l’opinion publique, déjà très manipulée par la concentration des médias, il faut donc réagir dans un bloc uni. Relevez nos manches et rencontrez les électeurs plutôt que de se chicaner dans les journaux qui font l’opinion. Du travail, encore du travail. Montez des projets rigoureux pour dénoncer le gouvernement Charest, son plan Nord, sa lâcheté sur la question de la langue. Briser ce cynisme par des actions courageuses. Rigueur intellectuelle et action à la base dans un bloc uni, voilà la seule chance pour que l’électorat, confus de nos confusions, se réveille et aille dans le sens de l’histoire.

Souverainistes, nous avons oublié que la conscience politique d’un peuple est faite de milliers de gestes ; que cette conscience politique peut se développer si des hommes et des femmes acceptent de sacrifier leurs ambitions personnelles légitimes en partageant leur esprit et leur coeur avec d’autres en vue de l’avancement du peuple Québécois vers sa destinée.

Accueil Actualités Montréal La SSJB veut que le drapeau du Québec retrouve la place qui lui revient à l’Hôtel de Ville de Montréal

Journal Métro Montréal, le 23 janvier, 2012
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Quelques jours après la 64e Journée du fleurdelisé, qui se tenait le 21 janvier, le président général de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJB), Mario Beaulieu, demande au maire de Montréal de respecter l’article 146 du Code municipal. Cet article fait référence à la place prépondérance qui doit être accordée au drapeau du Québec. La SSJB voudrait donc voir le fleurdelisé placé au centre des trois drapeaux qui ornent l’Hôtel de Ville de Montréal. Au printemps dernier, une citoyenne avait soulevé le fait que la Ville de Montréal ne respecte pas le protocole du drapeau du Québec qui doit flotter au centre lorsqu’il y a trois drapeau

Une visite princière à 200 000$

Article de Marc-André Gagnon publié dans le Journale de Montréal le 23 janvier 2012

La visite « royale » de Kate et William dans la Vieille Capitale, le 3 juillet dernier, a coûté au moins 200 000 $ aux contribuables québécois.

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Du « gaspillage »

C’est après avoir formulé une demande d’accès à l’information que Julien Gaudreau, du Réseau de résistance du Québécois (RRQ), a obtenu, en novembre, le détail des dépenses assumées par la Ville de Québec lors de la visite du couple royal.

« La visite a coûté plus que 60 000 $ », a-t-il démontré, documents à l’appui.

Le militant du RRQ dit maintenant mieux comprendre pourquoi son organisation avait été si impressionnée par la quantité de policiers mobilisés autour des manifestants, lors du passage du couple royal à Québec.

Celui qui considère qu’un dollar dépensé pour la monarchie est déjà un dollar gaspillé estime que la Ville de Québec y est allée d’une surmobilisation de ses effectifs policiers. « On était très impressionnés par le nombre de policiers », se souvient celui qui avait participé à l’organisation de la manifestation du 3 juillet à Québec.

Le Québec encore infantilisé par les transferts fédéraux en santé

Article de Gilbert Paquette publié dans L’Aut’Journal le 20 janvier 2012

Mais la cause plus profonde tient à la subordination de l’État du Québec à l’État canadien. Le Québec participe à un jeu où il ne peut être que perdant. Nous envoyons au gouvernement d’une autre nation la moitié de nos ressources budgétaires, mais celui-ci décide de ce qu’il va en faire selon ses priorités.

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Le gouvernement de M. Harper peut décider de dépenser dans des domaines non prioritaires pour le Québec, ou dans les champs de compétence du Québec qu’il choisit, ou même carrément créer des dépenses qui doublent ou contredisent celles du Québec.

Mon Drapeau – Salut !

Article de Davio publié dans Vigile le 21 janvier 2012

D’une couleur plus pure que notre ciel québécois, il a de quoi faire bleuir les plus rouges d’entre nous ;

Orné d’une croix blanche, d’apparence si immaculée, symbole de cette religion qui a assouvi tant de femmes, nos aïeules, à l’obligation d’enfanter tellement d’oncles et de tantes ;

Quadra fleurdelisé et fier de son appartenance à cette Mère la France, qui au-delà de l’abandon, nous a légué et honoré d’une si belle langue ;

Cher Drapeau, que ta liberté à voler librement au gré du vent, nous inspire et nous guide à nous libérer du gêne du « petit »québécois soumis et gentil. Puissions-nous enfin être fiers de ce que nous sommes, au plus profond de nos âmes, au point d’initier ces différents peuples à notre culture, à nos us et coutumes, à notre histoire et à notre grand et sage savoir ; Car que nos origines soient française, anglaise, irlandaise, écossaise, sri lankaise, ou autres, est québécois quiconque veut se joindre à notre marche vers le concert des nations en un arc-en-ciel fortement teinté de bleu.

La section Yves-Blais (SSJBM) tient son assemblée générale annuelle

Article de Richard Cloutier publié dans le Trait d’Union le 21 janvier 2012

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La langue française, l’enseignement de l’histoire du Québec et son indépendance, au cœur de la rencontre

La section Yves-Blais de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJBM) tenait sa treizième assemblée générale annuelle, samedi matin, au local des Chevaliers de Colomb de Mascouche. Le bilan des activités effectuées au cours de l’année et la nature des implications prévues pour 2012 ont été discutés par la quinzaine de membres présents.

«La Société Saint-Jean-Baptiste est une organisation qui existe depuis 176 ans. C’est la plus vieille au Canada à intervenir au niveau de la reconnaissance de la langue française», a expliqué à TC • Média le président de la section Yves-Blais, Normand Archambault.

«Il existe seize sections de la SSJBM. La nôtre est née il y a treize ans, suite au décès d’Yves Blais (qui fut député de Terrebonne, puis de Masson, de 1981 à 1998). Nous sommes gardien, dans la région des Moulins, de tout ce qui touche la culture française, la langue, ainsi que les préoccupations liées à l’identité nationale. C’est notre mandat.»
La section Yves-Blais compte environ soixante-dix membres et son mandat s’épanouit à travers des activités, dont certaines sont liées à l’histoire. «Aujourd’hui par exemple (le samedi 21 janvier), c’est la fête du drapeau», illustre M. Archambault. «Nous soulignons aussi la Journée nationale des patriotes et la Saint-Jean-Baptiste.»

Les membres interviennent également pour faire respecter la loi concernant l’affichage commercial. «Cette année nous serons un peu plus vigilant», prévient Normand Archambault. «C’est l’un des mandats que nous comptons accomplir en 2012. Pour les villes de Mascouche et Terrebonne, nous allons visiter tous les commerces qui ne respecteraient pas la loi d’affichage et on va porter plainte officiellement.»

Une marche en mémoire du fleurdelisé

Reine Côté, Branchez-vous.con, 21 janvier 2012
En vue de souligner le 64e anniversaire d’adoption du fleurdelisé, le président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, Mario Beaulieu, propose aux Montréalais de prendre part à la marche commémorative qui se déroulera cet après-midi, au centre-ville. «Le drapeau québécois constitue le symbole de toutes les aspirations, de tous les échecs et toutes les victoires qui ont façonné l’identité du peuple québécois et ses valeurs fondamentales», a rappelé, par voie de communiqué, le président de la SSJB, Mario Beaulieu.

Le cortège partira à 12 h 15 du parc Émilie-Gamelin, à la sortie de la station de métro Berri-UQAM, rue Sainte-Catherine, et terminera son trajet au parc Camille-Laurin, devant le siège social de la SSJB, au 82 Sherbrooke Ouest. Une fois arrivés au parc Camille-Laurin, la SSJB et des marcheurs y planteront quelque 1000 drapeaux fleurdelysés.

Des militants marchent pour le fleurdelisé

Article de Valérie Simard dans Lapresse.ca le 21 janvier 2012

Le 21 janvier 1948, le fleurdelisé était hissé pour la première fois sur la tour centrale du Parlement, à Québec. Par souci environnemental, le défilé de voitures organisé chaque année par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal a fait place à une marche, laquelle a culminé, par -15 degrés, devant le buste de Camille Laurin, inauguré cette année.
DrapLAP
«Le drapeau du Québec symbolise notre fierté nationale, a déclaré le président de la Société Saint-Jean Baptiste de Montréal, Mario Beaulieu. Il symbolise toutes nos aspirations, nos échecs, nos victoires. Tout ce qui fait de nous des Québécois.»