janvier 2012

Le Mouvement Québec français appuie Yves Michaud et demande à Metro de mettre l’accent sur sa clientèle québécoise

Communiqué

Pour diffusion immédiate

Le Mouvement Québec français appuie Yves Michaud et demande à Metro de mettre l’accent sur sa clientèle québécoise

Montréal, le 31 janvier 2012 – Le président du Mouvement Québec français (MQF), Mario Beaulieu, félicite Yves Michaud, fondateur du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires MÉDAC), qui a saisi l’Office québécois de la langue française (OQLF) d’une plainte concernant l’anglicisation de la marque de commerce Metro, par le retrait de l’accent aigu que portait la marque auparavant. Yves Michaud entend intervenir à l’Assemblée annuelle des actionnaires de Metro inc. qui aura lieu : le mardi 31 janvier 2012, 11 h au Centre Mont-Royal. 2200, rue Mansfield, Montréal

Adhésion du NMQ au RCI — Le NMQ appelle les partis indépendantistes à s’unir

Communiqué de presse publié par Nouveau Mouvement pour le Québec le 25 janvier 2012

Le Nouveau Mouvement pour le Québec (NMQ) pose un geste d’ouverture et annonce aujourd’hui son adhésion au réseau Cap sur l’indépendance (RCI), qui regroupe maintenant 23 organisations indépendantistes.

« Depuis sa fondation, le NMQ appelle à l’unité d’action et de contenus et cette adhésion au RCI a pour but d’envoyer un signal clair, dans le contexte d’urgence actuelle, aux partis politiques indépendantistes de s’unir, clarifier la stratégie, stabiliser le mouvement et construire le pays », affirme Jocelyn Desjardins, porte-parole du NMQ. « Il faut que les partis s’entendent, qu’ils proposent une démarche commune vers l’indépendance. Fini le temps des tergiversations, l’unité d’action presse. Et si cette unité peut se faire chez les militants indépendantistes, il n’y a aucune raison qu’elle ne puisse se faire dans la sphère politique ».

L’accent aigu, c’est grave pour le Médac

Article de Gérard Samet publié sur Argent le 31 janvier 2012

Le Robin des banques cible Metro. Yves Michaud sera présent et entend intervenir avec vigueur lors de l’assemblée des actionnaires de Metro. Objet de sa colère? La défense de la langue française.

photo argent

Le Robin des banques cible Metro. Yves Michaud, le fondateur du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (Médac) est sur tous les fronts de la défense des actionnaires. Sa prochaine bataille se déroulera lors de l’assemblée générale du groupe Metro Richelieu.

Yves Michaud sera présent et entend intervenir avec vigueur lors de l’assemblée des actionnaires de Metro. Objet de sa colère? La défense de la langue française.

Il vient de déposer une plainte devant l’Office québécois de la langue française (OLF) pour non-respect de la Charte de la langue. «Metro, sans accent aigu sur le e, n’existe pas dans le dictionnaire, rage Michaud. Il s’agit d’un mot français qui prend un accent. C’est grave de déformer ainsi le nom d’une entreprise québécoise d’origine, qui dessert une majorité de clients francophones et dont les actionnaires sont majoritairement québécois».

Anglo-bashing goes prime time

Article de Don MACPHERSON The Gazette (Montreal) publié dans Vigile le 28 janvier 2012

La minorité dominante s’excite ! Pour Mac, être souverainiste équivaut à être anti-anglo ! Elle est bien bonne. Le mouvement souverainiste est un mouvement de libération nationale, sortir du Canada, et un mouvement identitaire, renforcer l’identité française des Québécois. C’est introduire de la « volonté politique » dans la suite des choses. Plutôt que de s’abandonner bêtement au marché des langues, à l’utilitarisme linguistique, comme le souhaitent la Gâzette et ses larbins. Tenter de culpabiliser les défenseurs de la culture nationale, c’est à la fois ridicule et révélateur de convictions anti-démocratiques, voire pré-fascistes.

Jean-Jacques Rousseau, grand ami des peuples colonisés aspirant à l’indépendance

Article de Luc Potvin publié sur Vigile le 30 janvier 2012

Cette année, 2012, est celle du tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau. Précurseur du socialisme, ce grand penseur est aussi le pionnier de l’anticolonialisme. En lui, tous les peuples conquis aspirant à l’indépendance nationale trouvent leur plus vieil ami et, en son œuvre, une source profonde d’inspiration.

Des citations le confirmant, j’aurais pu vous en présenter des dizaines. Trois suffiront. Toutes, elles découlent du principe peut-être le plus fondamental dans la pensée de Rousseau : Force ne fait pas droit. Rousseau a même un message tout particulier pour notre propre peuple. En effet, nous rappelle-t-il, même les concessions faites parfois par le conquérant ne sauraient conférer quelque légitimité que ce soit à son autorité.

Tant que l’indépendance n’est pas faite, il y a donc occupation. Et, entre l’occupation et l’indépendance, il n’y a rien. C’est l’un ou c’est l’autre. Aucun entre-deux possible.

Mais assez de commentaires ! Je cède la parole à Rousseau lui-même.

Metro doit mettre l’accent sur sa clientèle québécoise

La Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal et le Mouvement Québec français félicite Yves Michaud, fondateur du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires MÉDAC), qui a saisi l’Office québécois de la langue française (OQLF) d’une plainte concernant l’anglicisation de la marque de commerce Metro, par le retrait de l’accent aigu que portait la marque auparavant. Une marque de commerce en français constitue un avantage concurrentiel assuré au Québec, tout en respectant le statut du français en tant que langue commune et de travail. L’usage du français en tant que langue de travail et des milieux financiers au Québec est un facteur de développement économique. Il contribue aux échanges économiques entre toutes les régions du Québec. C’est un facteur déterminant de l’intégration et du taux de rétention des nouveaux arrivants et des allophones à l’espace socio-économique québécois. Pour ces raisons pragmatiques, sinon par fierté, les entreprises québécoises devraient assumer un rôle de chef de file dans la francisation des milieux de travail au Québec.

JUBILÉ DE DIAMANT ET GUERRE DE 1812 – Il y a PCC et PCC

Article de Christian Gagnon publié sur Vigile le 30 janvier 2012

Pas étonnant que l’abréviation PCC puisse à la fois signifier « Parti communiste chinois » et « Parti conservateur du Canada ».

photo vigile

Ce 25 janvier, on apprenait que dans les régions majoritairement tibétaines du nord-ouest de la province du Sichuan, les autorités chinoises ont tout fait pour contraindre les Tibétains à célébrer le nouvel an chinois, alors que le nouvel an tibétain ne débute que le 22 février. À cet effet, Pékin a expédié plus d’un million de drapeaux chinois dans ces régions. À Luho, le gouvernement chinois a même fait accrocher des portraits géants de 13 mètres de hauteur représentant Mao et l’actuel président chinois, Hu Jintao, pour inciter les moines tibétains à renier le Dalaï Lama.

phot vigile

Pendant ce temps, à l’autre bout du monde, Le gouvernement Harper dépensera des millions de dollars pour célébrer en grande pompe le 60e anniversaire du couronnement d’Elizabeth II. Même si au cours des siècles passés, c’est au nom de cette Couronne britannique qu’a été réprimée la population canadienne française dans le but de l’assimiler, Patrimoine Canada a fait l’achat d’une immense quantité de drapeaux ornés de la feuille d’érable et de la couronne britannique, emblème canadien du jubilé de diamant.

Pas besoin de se séparer du Canada pour voir sa pension de vieillesse coupée !

Article de Louis Lapointe publié sur Vigile le 27 janvier 2012

Harper s’attaque aux pensions de vieillesse
Pas besoin de se séparer du Canada pour voir sa pension de vieillesse coupée !

photo vigile

Alors que des fédéralistes comme Jean Chrétien faisaient peur aux Québécois lors des référendums de 1980 et de 1995 en leur annonçant qu’ils allaient perdre leurs pensions de vieillesse s’ils votaient « oui » à la souveraineté du Québec, Stephen Harper nous annonce de Davos qu’il entend couper dans les pensions de vieillesse des Canadiens et des Québécois.

« (…) le gouvernement conservateur entend d’abord « limiter » la croissance des dépenses liées au « système de revenus de retraite ». Stephen Harper a donné bien peu de détails sur ses intentions, mais il a fait un parallèle avec la récente décision d’Ottawa de plafonner la croissance des transferts aux provinces en matière de santé. » Davos : Harper s’attaque aux pensions et aux immigrants

Si c’était une bonne raison aux yeux des fédéralistes du Québec de voter « non » en 1980 et 1995, maintenant que le premier ministre du Canada veut couper leurs pensions, ne serait-ce pas un motif raisonnable de plus pour quitter ce pays qui nous coûte de plus en plus cher ?

Enseignement intensif de l’anglais au primaire – Un beau mirage pour les parents

Article de Luc Papineau, enseignant et coauteur du Grand mensonge de l’éducation publié dan le Devoir le 31 janvier 2012

Depuis quelques mois, de nombreux enseignants du primaire publient dans les journaux des lettres pour exprimer leur mécontentement quant au projet d’anglais intensif à la fin de la sixième année. En tant qu’enseignant de français de première secondaire, je m’interroge sur les connaissances et les compétences de mes prochains élèves en français, mais aussi dans les autres matières, si on leur retire la moitié de leur dernière année du primaire pour la consacrer à l’enseignement de l’anglais.

Je comprends mal aussi que bien des parents soient obnubilés par ce mirage d’enfants bilingues et oublient que ce projet du ministère de l’Éducation créera de nombreux problèmes avec lesquels ils devront vivre et dont, manifestement, ils sous-estiment la gravité.

Ainsi, au cours de sa sixième année, un enfant aura donc au moins deux enseignants à tour de rôle. À ce que je sache, n’est-ce pas ces mêmes parents qui se plaignent du manque de stabilité du personnel enseignant?

Quelle place pour l’anglais dans nos écoles primaires?

Entrevue de Mario Beaulieu à l’émission Mise à Jour Montréal de canal Vox le 26 janvier 2012

Quelle place pour l’anglais dans nos écoles primaires?

photo vox

– Entrevue avec Angela Mancini, présidente de la Commission scolaire English-Montréal

Site web de la CSEM: www.emsb.qc.ca

– Reportage de Cynthia Noury, qui visite la seule école primaire bilingue (privée) de Montréal, l’École Bilingue Notre-Dame de Sion

Site web de l’École Bilingue Notre-Dame de Sion: www.ebnds.ca

– Entrevue avec Micheline Schinck, présidente de la SPEAQ, la Society for the Promotion of the Teaching of English as Second Language in Québec et Mario Beaulieu, président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal

Langues : le tout anglais recule partout sauf à Paris

Article de Dominique Gallet publié sur Gaullisme.fr le 24 janvier 2012

A cause de la manie du « tout anglais », l’usage du français est en perte de vitesse et souffre, d’après Dominique Gallet, de « décennies de démission linguistique ». Auteur de « Pour une ambition francophone, le désir et l’indifférence », il explique pourquoi l’émergence d’un monde multipolaire stimule la diversité des langues et que nous devons nous y adapter en nous exprimant en français.

photo archi

La scène se passe à Montréal en 2011. Un taxi me conduit vers ma destination, sur le boulevard du nom de l’ancien premier ministre du Québec René Lévesque. Le chauffeur, d’origine marocaine, décelant mon accent « parisien », me parle de ce grand Québécois, me dit son attachement à la langue française et aux bienfaits de la loi 101 qui protège son usage au Québec, puis m’assène avec tristesse au moment de me déposer : « Les Français sont devenus des « « anglomaniaques » ! Pourquoi ? Ils n’ont pas compris le monde qui s’en vient ou quoi ! ».

L’interrogation inquiète de ce Marocain de Montréal, à laquelle je n’ai pu répondre que de façon lapidaire, est partagée par des millions de francophones à travers le monde. Elle assimile malheureusement l’ensemble des Français aux comportements et aux choix des décideurs du pays. Alors qu’en réalité la question de la langue française, de son usage en France et de son rayonnement dans le monde, est un domaine qui illustre de façon flagrante la profonde coupure entre la classe dirigeante hexagonale et le peuple français.

Texte de Jean Dorion : Une tarte aux pommes sans pommes

Dans Le Devoir, 27 janvier 2012
Le débat se poursuit dans les pages du Devoir comme sur son site Internet et ailleurs au sujet de la politique de l’école en français de la Commission scolaire de Montréal (CSDM). Ne manquent ni les appuis ni les critiques virulentes. Tout le monde est pour la tarte aux pommes, comme on dit, mais je crains qu’une politique aussi peu coercitive ressemble à la recette de «tarte aux pommes sans pommes» (sic) qu’affichaient naguère certaines boîtes de biscuits Ritz. Cela dit, comment expliquer qu’une politique tellement modérée, pour ne pas dire tellement molle, ait pu inspirer des réactions aussi extrêmes que celles qu’on a pu lire dans les pages du Devoir, comme sur son site Internet, et aussi ailleurs?