janvier 2012

La colonisation du Québec dans les années 1850-1900 – Le projet ambitieux du Curé Labelle

Article de Mikaël St-Louis publié dans Vigile le 20 janvier 2012

Avec plus de 7 milliards d`être humains vivant sur la planète en ce début du XXIe siècle, l`humanité est au prise avec un problème de surpopulation et cela engendre plusieurs problèmes. De plus, la population n`étant pas répartie également et principalement concentré dans de grands centres urbains, certains pays comme la Chine et l`Inde doivent même instaurer un maximum d`enfant par couple pour contrer cette montée démographique sans précédant. Cependant plusieurs pays profitent, en quelque sorte, d`une faible population et leurs populations jouissent ainsi d`un plus grand espace vital et c`est le cas du Québec. Si le Québec présente une faible population (environ 7 000 000 d`habitants pour un territoire six fois plus grand que la France), cela se comprend très bien par les nombreux échecs de colonisation qui se sont produit au début de son histoire lorsqu`elle se nommait Nouvelle-France.

photo vigile

Le visage du Québec que l`on connait aujourd`hui avec ses 17 régions administratives est le produit d`une autre tentative de colonisation, dirigé à ses débuts par le curé Antoine Labelle. À l`époque, le Québec était principalement concentré sur les rives du fleuve St-Laurent et il devenait nécessaire pour que la province se développe de trouver d`autres terres vivables pour les nouveaux arrivants ou les nombreux enfants des québécois. La colonisation de certaines régions se sont fait très rapidement et ce thème amène une problématique grandement intéressante ; est-ce que la colonisation du curé Antoine Labelle avait pour but l`expansion démographique et géographique du Québec ou plutôt avait comme but d`exploiter les ressources naturelles du territoire. Mon hypothèse serait que le curé Labelle avait comme principal objectif l`expansion démographique et géographique pour renforcer la place de la religion catholique en Amérique, mais que ceux qui l`appuyaient avaient comme objectifs de s`enrichir avec les ressources naturelles.

Le fleurdelisé, symbole de notre fierté nationale

Le drapeau québécois constitue le symbole de toutes les aspirations, de tous les échecs et toutes les victoires qui ont façonné l’identité du peuple québécois et ses valeurs fondamentales. C’est le symbole de notre fierté nationale ! Au-delà des clivages idéologiques qui peuvent séparer les partis politiques et les citoyens, le drapeau demeure un symbole unificateur porteur d’espoir pour tous les Québécois.

Plusieurs activités de la SSJBM le Jour du drapeau – « Le fleurdelisé, symbole de notre fierté nationale»

Publié sur CNW Telbec le 20 janvier 2012

« Le drapeau québécois constitue le symbole de toutes les aspirations, de tous les échecs et toutes les victoires qui ont façonné l’identité du peuple québécois et ses valeurs fondamentales. C’est le symbole de notre fierté nationale !» déclare le président général de la Société Saint-Jean Baptiste de Montréal, Mario Beaulieu en annonçant les activités du Jour du drapeau, le samedi 21 janvier 2012. Ces activités, organisées par le Comité Fleurdelisé de la SSJB, remplaceront le traditionnel défilé d’automobiles qui avait lieu les années précédentes :

10h – Distribution dans le métro : des drapeaux et des cartons d’information sur l’histoire du drapeau seront distribués à la sortie de plusieurs métros dont le métro Berri-UQÀM.

12h15 – Marche du drapeau : Les participantes et participants marcheront, à la file indienne, rue Sainte-Catherine. Départ : station Berri-UQÀM, au Parc Émilie-Gamelin (coin nord-est des rues Berri et Sainte-Catherine). Arrivée : Parc Camille-Laurin, situé en face du siège social de la SSJB, 82 rue Sherbrooke Ouest, Montréal.

Pavoisement : 1 000 drapeaux seront plantés au Parc Camille-Laurin (Sherbrooke et Saint-Urbain).

Distribution de drapeaux à la SSJB : Les citoyens et citoyennes sont invités à venir chercher un drapeau et du matériel thématique à la Maison Ludger-Duvernay de 10h à 16h pour pavoiser à leur façon.

Drapeaux peints sur la neige – Un immense drapeau sera peint sur la neige avec du colorant alimentaire sur le terre-plein au centre de l’entrée du Pont Jacques-Cartier (côté montréalais) ainsi qu’au parc Jeanne-Mance (avenue du Parc, au sud de l’avenue du Mont-Royal en face du Mont-Royal).

On peut obtenir de plus amples informations sur l’historique du drapeau du Québec sur le site de la SSJB de Montréal www.ssjb.com

Le goût du pays!

Article de Mohamed Lotfi publié dans le Voir le 20 janvier 2012

« Je n’ai jamais voyagé vers autre pays que toi mon pays » Gaston Miron.

photo de VOir

Je vis au Québec depuis 30 ans. Je me sens parfaitement concerné par la question nationale. Devant la diversité culturelle qui caractérise de plus en plus le Québec, je me pose quelques questions que je vous soumet pour un débat:
– Comment renforcer le goût du pays en faisant abstraction de tous les mouvements de libération que les nouveaux québécois portent dans leurs mémoires ?
– Pourquoi les souverainistes québécois ne se nourrissent pas de toutes ces luttes dont les traces sont portées par des milliers de nouveaux québécois ?
– Puisque le Québec n’est pas aussi pauvre que le Maroc l’avait été avant son indépendance, le goût du pays serait-il particulièrement favorisé par des conditions de pauvreté et de sous-développement ?
– Pour avoir réellement le goût du pays, faut-il attendre de ne rien perdre ? – La possibilité d’obtenir un pays par un simple referendum et avec une majorité de voix (51%) est-il suffisant pour donner envie et goût d’un pays..?
– Les nouveaux québécois, devraient-ils attendre une invitation officielle pour se sentir concernés par la question nationale du Québec ?
– Lorsqu’on vient d’un pays dont l’histoire est marquée par une lutte contre la colonisation, comment rester insensible aux aspirations d’indépendance et de liberté d’autres peuples ?
Par ailleurs:
– Dans un contexte ou la division des forces souverainistes inspire amertume et cynisme comment transmettre le goût du pays à des gens qui ont connu une autre façon de le faire ?
– Quand ce sont des souverainistes qui font le plus mal à la souveraineté, comment leur demander d’y croire..?
– Quand la souveraineté devient une marque de commerce pour atteindre le pouvoir, comment leur demander de la prendre au sérieux ?
– La crispation identitaire dans laquelle s’enferment certains souverainistes ne serait pas la meilleure façon de tuer le goût du pays ?
– Finalement, pour qui fait-on un pays ?
– Pour NOUS et contre les AUTRES ?
– Pour NOUS et avec les AUTRES ?
– Pour NOUS et avec NOUS, si on considère que les AUTRES ce n’est rien d’autre que NOUS ?
Peut-être que les bonnes réponses à toutes ces questions viendront un jour d’un petit-fils ou d’une petite-fille d’un nouveau québécois qui vient tout juste de débarquer à l’aéroport Pierre-Éliot Trudeau..!!
On ne sait jamais!

64e anniversaire du fleurdelisé – La SSJB exige que la Ville de Montréal respecte la loi québécoise

Communiqué de presse publié sur CNW Telbec le 20 janvier 2012
Drapville
À la veille de la Journée du drapeau, le président général de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, Mario Beaulieu, demande au maire de Montréal, Gérald Tremblay, de respecter l’article 146 du Code municipal qui stipule que la place prépondérante doit être accordée au drapeau du Québec. Malgré que l’administration Tremblay se soit engagée auprès du ministère de la Justice en mai 2011 de faire le changement, la ville n’accorde toujours pas la place d’honneur au drapeau québécois en le plaçant au centre de deux autres drapeaux.

« Tous ceux qui savent décoder le langage des drapeaux et leur protocole, fait valoir Mario Beaulieu, vous diront que quand une institution accorde la préséance à un drapeau plutôt qu’à un autre, quand une ville ne respecte pas la loi québécoise et qu’elle accorde la préférence au drapeau canadien plutôt qu’au drapeau québécois, c’est une déclaration politique des élus municipaux qui manifestent une allégeance plus grande au gouvernement du Canada qu’au gouvernement québécois … dont les municipalités sont cependant les créatures. C’est donc la démonstration d’une contestation de juridiction. Bafouer le code municipal, c’est bafouer le gouvernement du Québec et la fierté de tous les Québécois et Québécoises».

Voici le texte intégral de la lettre envoyée le 13 janvier dernier :

« Le 13 janvier 2012.

Monsieur Gérald Tremblay
Maire de Montréal
Hôtel de Ville
275, rue Notre-Dame Est
Montréal (Québec) H2Y 1C6

Monsieur le Maire,

Le 21 janvier prochain, le Québec commémorera l’adoption du drapeau du Québec. Le fleurdelisé remplaçait pour la première fois l’Union Jack, le drapeau britannique, sur la tour centrale de l’Hôtel du Parlement à Québec le 21 janvier 1948.

Pour l’occasion, et dorénavant, pourquoi ne pas faire flotter le drapeau du Québec à la place d’honneur à l’Hôtel de Ville de Montréal comme vous y oblige le Code municipal ?

Au printemps dernier, une citoyenne, Mme Manon Arsenault a soulevé le fait que la ville de Montréal ne respecte pas le protocole du drapeau du Québec qui doit flotter au centre lorsqu’il y a trois drapeaux. En effet, les administrations municipales doivent respecter l’article 318.1 de la loi des cités et villes et l’article 146 du Code municipal qui stipulent que « Le drapeau du Québec doit être arboré sur ou devant l’édifice municipal où siège le Conseil, à droite, s’il y a deux drapeaux, ou au milieu, s’il y en a davantage ».

Une fonctionnaire du ministère de la Justice a donné raison à Mme Arsenault dans un courriel daté du 26 mai 2011 (ci-joint) disant que « le directeur de cabinet au bureau du maire de Montréal (…) nous assure que le drapeau du Québec aura sa place d’honneur dès la semaine prochaine. Nous ferons le suivi approprié ».

Nous attendons toujours.

Monsieur le maire, aurez-vous la fierté de faire appliquer la juridiction québécoise dans votre ville en remettant au centre des trois drapeaux, celui du Québec ? Parce que donner la place prépondérante au drapeau du Québec, c’est se respecter nous-mêmes.

Et célébrer le Jour du drapeau, c’est exprimer notre fierté nationale, notre patriotisme. Planter un drapeau ou faire flotter un drapeau exprime aussi le pouvoir de la nation qu’il représente.

Le 21 janvier prochain, le Comité Fleurdelisé de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal organisera des activités à Montréal dont une marche (plus écologique que notre parade traditionnelle en automobile) et invitera les Montréalais et Montréalaises à venir à la Maison Ludger-Duvernay chercher un drapeau et du matériel pour pavoiser leur résidence.

Il va sans dire qu’au nom des membres du Comité fleurdelisé, du Conseil d’administration et des membres de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, il nous ferait un grand honneur de vous accueillir à nos célébrations.

Veuillez agréer, monsieur le Maire, l’expression de mes salutations les plus distinguées.

Le président général,

Mario Beaulieu »

Voir sur CNW Telbec

Bilingui$$me

Chroniques de Christopher Hall publié dans le Journal de Montréal le 20 janvier 2012

On apprenait cette semaine que la prestation de services publics bilingues au Canada coûterait plus de deux milliards de dollars par année.

Comme c’est exactement le même montant qu’a coûté le registre des armes à feu, j’ai bien peur que Stephen Harper veuille faire comme avec le registre, et élimine la langue française au pays !

D’ailleurs, il agit déjà en conséquence, en nommant un juge à la Cour suprême ainsi qu’un Vérificateur général unilingues anglophones. D’entrée de jeu, je reconnais que deux milliards c’est beaucoup d’argent, même si ce chiffre a été établi par l’Institut Fraser, un think tank (laboratoire d’idées) de droite canadien qui n’est pas reconnu pour sa ferveur envers le fait français. Alors, quand vient le temps de calculer les coûts du bilinguisme, l’Institut est un peu comme mon oncle Doug à la pêche… il a tendance à exagérer.

De toute façon, le bilinguisme ne se calcule pas uniquement par les coûts d’impression de dépliants en français ou les frais de traduction des derrières de boîtes de céréales. C’est peut-être difficile à saisir pour des esprits cartésiens comme les membres de l’Institut Fraser, ou le premier ministre Harper, mais la valeur du bilinguisme est une richesse qui ne se compte pas en argent.

Un militant conservateur dénonce la «décanadiennisation» du Québec

Article de Martin Croteau oublié dans La Presse le 20 janvier 2012

Stephen Harper néglige le Québec, ses ministres québécois sont sans influence, et ses plus fidèles supporters dans la province en ont ras le bol. C’est ce que dénonce un militant de longue date du Parti conservateur dans une lettre ouverte qui prévient le premier ministre que son indifférence est en train de creuser un fossé entre le Québec et le reste du Canada.

Photo La Presse

«Nous observons la lente séparation de facto du Québec du reste du pays, émotivement, spirituellement et intellectuellement», dénonce Peter White dans une lettre publiée par le magazine Maclean’s.

Résidant de Lac-Brome, M. White milite au Parti conservateur depuis 60 ans. Il a travaillé à Ottawa pour Brian Mulroney dans les années 80, et n’a jamais quitté le parti malgré la déroute électorale du début des années 90.

Aujourd’hui président de l’Association du Parti conservateur de Brome-Missisquoi, il en a marre de soutenir un premier ministre qui semble avoir tourné le dos à sa province.

«Aucun leader conservateur, du moins depuis Diefenbaker, n’a été perçu par les Québécois comme étant aussi gratuitement indifférent à leur égard que M. Harper et son gouvernement majoritaire, dénonce M. White dans sa lettre. Les leaders précédents semblaient tous au moins essayer de leur être sympathiques et compréhensifs.»

PLAIDOYER POUR UN RÉFÉRENDUM D’INITIATIVE POPULAIRE SUR LA SOUVERAINETÉ

Article de Pierre Dubuc et Marc Laviolette publié dans L’Aut’Journal le 18 janvier 2012

photo journal

Premièrement, il permet de contrer en période électorale les arguments des adversaires voulant que la tenue d’un référendum soit la marotte d’une direction politique déconnectée de la réalité. On pourra facilement rétorquer que la décision de la tenue ou non d’un référendum reposera désormais entre les mains du peuple.

Deuxièmement, il permet à la direction du Parti Québécois de conserver l’initiative du jeu. Le projet de loi ouvrant le registre sera déposé au moment jugé opportun, c’est-à-dire lorsque le PQ et les indépendantistes jugeront que le fruit est mûr après avoir soigneusement préparé le terrain au moyen d’une pré-campagne en faveur de la souveraineté à travers le Québec. Ce qui nous donnera une longueur d’avance sur les fédéralistes.

En résumé, on se donne le moyen de se préparer, on met le peuple dans le coup et on y va à fond de train au moment le plus favorable.

En résumé, le RIPS permet :

De contrer, lors de la campagne électorale, les arguments des fédéralistes selon lesquels les souverainistes veulent imposer un débat dont le peuple ne veut pas en répliquant : « C’est le peuple qui va décider, s’il y aura un référendum ou pas ».

D’être maître du calendrier en choisissant le moment approprié pour ouvrir le registre des signatures après avoir fait monter la pression dans la bouilloire.

De pouvoir bénéficier d’une pré-campagne de mobilisation avant l’ouverture proprement dite de la campagne référendaire.

Conclusion

Alors, chers souverainistes, un peu de renouveau. On ne peut continuer à se comporter comme ces vieux généraux qui ne rêvent que de refaire les batailles qu’ils ont perdues. Humez un peu l’air du temps! Il y a de l’initiative populaire dans l’air !

Repères – Questionnements écossais

Article de Claude Levesque publié dans Le Devoir le 19 janvier 2012

Les adversaires de la souveraineté essaient d’imposer leurs propres règles, menaçant de déclarer illégal tout référendum qui ne les respecterait pas. Certains ont invoqué plus ou moins explicitement la loi canadienne sur la «clarté» référendaire de Stéphane Dion. (Soit dit en passant, le successeur de ce dernier, Michael Ignatieff, vient de publier une tribune sur le débat écossais dans le Financial Times.)

La remontée du sentiment nationaliste a fait suite à l’accession du Royaume-Uni à l’Union européenne (1973) et à la découverte de gisements de pétrole au large des côtes écossaises, deux événements de nature à dissiper les craintes quant aux conséquences économiques d’une séparation. Les souverainistes écossais sont même devenus des européanistes beaucoup plus enthousiastes que leurs voisins anglais. Plusieurs pays ont accédé à l’indépendance au cours des dernières décennies, y compris en Europe. Néanmoins, aucun ne l’a encore fait en mettant fin à un statut de région ou d’État fédéré au sein d’un pays membre de l’UE.

SOS PQ

Chronique de Mathieu Bock-Côté publié dans le Journal de Montréal le 19 janvier 2012

VIRAGE NATIONALISTE

La deuxième option, c’est un vrai virage nationaliste. Mais, dans ce cas, parler de souveraineté avec un haut-parleur ne suffira pas. Il faudra miser sur l’identité ! Au programme: langue, laïcité, immigration, enseignement de l’histoire et démocratie.

Par exemple, il doit faire de la lutte pour la francisation de Montréal une priorité. De même, il doit se poser comme l’adversaire des accommodements raisonnables multiculturalistes. Et proposer une charte de la laïcité qui ne censure pas notre héritage catholique.

Il devrait aussi rajuster les seuils d’immigration selon nos capacités d’intégration. Elles ne sont pas infinies. Les curés de la rectitude politique l’insulteront? La majorité silencieuse, elle, applaudira.

De même, le PQ devrait changer sa manière de promouvoir l’indépendance. Il devrait faire le procès du régime canadien. Celui de 1982. Du multiculturalisme. De la Cour suprême et du gouvernement des juges. De la religion de la Charte des droits et de la négation de la souveraineté populaire.

Par ailleurs, un tel virage donnerait au PQ un avantage sur ses adversaires menottés sur la question identitaire. Les libéraux sont prisonniers de leur base anglophone. La CAQ de ses coalisés fédéralistes venus du PLC.

Mais ce virage nationaliste serait contradictoire avec le programme de QS, ouvertement multiculturaliste. Je répète: le discours qui peut sauver le PQ sera censuré s’il s’allie avec QS.

Plus fondamentalement, un virage nationaliste sortirait le PQ d’une vieille impasse idéologique.

Que veut le Québec?

Article d’Henri Marineau publié dans Québec Hebdo le 19 janvier 2012

Dans cet univers paradoxal où évolue le peuple du Québec actuel, le « what does Quebec want? » du rest of Canada des années ’60 semble vouloir se retourner contre lui et se franciser en un « que veut le Québec? » auquel il se doit de répondre de toute urgence.

Est-ce que les Québécois désirent demeurer une province au sein du Canada? Est-ce qu’ils aspirent à devenir un pays? Ou est-ce qu’ils ne savent pas ce qu’ils veulent vraiment? Sommes-nous en train, en tant que souverainistes, de prêcher dans le désert? Sommes-nous déconnectés de la réalité d’aujourd’hui?

Comment se fait-il, qu’au moment où les « conditions gagnantes » nous sont offertes sur un plateau d’argent par un gouvernement central mesquin et méprisant envers notre identité francophone, que la cote de la souveraineté n’arrive pas à remonter dans les sondages? Est-ce que le PQ est le seul responsable de cette valse-hésitation? Pourquoi les Québécois sont-ils attirés par le retour dans le passé proposé par la CAQ? Existe-t-il une énigme que nous n’avons pas encore résolue?

Toutes des questions qui demeurent encore aujourd’hui sans réponses…« Que veut le Québec? » Peut-être est-il temps de le demander aux citoyens du Québec!